Dans le cadre des tours préliminaires de la Ligue africaine des champions, L’ASFA Yennenga s’est déplacée le 18 février 2013 à Cotonou au Benin où elle a livré un match contre l’Association sportive du port autonome de Cotonou (ASPAC). Ce match au stade de l’Amitié de Cotonou a vu l’ASFA arracher le match nul, un but partout, face à un adversaire à domicile.
Un but partout, tel est le score du match qui a opposé l’Association sportive du port autonome de Cotonou(ASPAC) à l’ASFA Yennenga, le 18 février 2013 à Cotonou. Avec une vingtaine de supporters venus de Ouagadougou, le club vert et or a peiné mais a eu le match nul qui sonne comme une victoire au regard de la méforme de l’équipe ; le Faso foot n’ayant pas commencé. Mais, très tactique, l’entraîneur asfasien, Cheick Oumar Koné, a sifflé un regroupement défensif qui s’est avéré payant. Ce qui n’était pas évident au début. En effet, c’est un match physique qu’ont suivi les spectateurs du stade de l’Amitié de Cotonou. Dès l’entame (1re mn), Bassirou Ouédraogo est fauché à l’entrée de la surface béninoise. A la 5e mn de jeu, l’arbitre libérien, le collègue de Slim Jedidi, sort le carton jaune et sanctionne le même Ba,ssirou Ouédraogo sur une faute par lui commise. Vraiment, peu d’actions de qualité mais énormément de choc en ce début de match. A la 15e mn de jeu, l’ASPAC teste le gardien Mohamed Kaboré de l’ASFA sur un tir des 30m, mais le tir n’est pas cadré. Après le premier quart d’heure de jeu, les deux équipes présentaient un visage morose avec quelques actions d’éclat ça et là. Mais l’ASFA donnait l’impression de pouvoir faire quelque chose, même si tout le jeu se passait dans leur moitié de terrain. Les Vert et or se défendaient bien, faisaient quelques fautes et se dégageaient, mais mal. Au fait, la défense asfasienne arrivait à récupérer la balle le plus souvent, non sans peine, mais la jetait. A la 34e mn, sur une faute aux abords de l’entrée de surface, l’ASPAC obtient un coup qu’il exécute mal, la balle est mise au dessus des poteaux de Mohamed Kaboré. Deux minutes après cette action, soit à la 36 mn, l’ASPAC mène une chaude alerte devant les buts asfasiens : un tir est déclenché, mais passe à côté, même si ce n’est pas loin du but. Dans les 15 dernières minutes de jeu, de part et d’autre, l’on a essayé d’animer le jeu. Ce qui fut fait mais le score restera nul jusqu’à la pause.
Au retour des vestaires, le coach Koné procède à son premier changement à la 52mn. Patrice Zoungrana, qui n’avait pas la mine des grands jours, cède sa place. Le jeu est reparti comme il s’est termin : chocs, morosité tout cela sous le regard du Slim Jedidi du jour. Il sort le carton jaune à la 60e mn pour sanctionner Adama Zerbo, côté ASFA, sur une faute discutable, hors des surfaces, et accorde le penalty. Moukaïla Bouraïma prend Kwassa sur un contre-pied parfait. Ouverture du score par le club du port de Cotonou qui, assoifé de victoire, a continué les assauts.
Kwassa sauve son équipe, aidée par son latéral gauche, Yaya Coulibaly, à la 22e mn. Pour conserver les acquis, les Beninois font un changement à la 69e mn. Arouna Sakibou sort pour Victor Adigoun. L’ASFA aussi refait le ménage. Yacouba Ouédraogo cède sa place à Daouda Nabi (72e mn). Du côté ASPAC (74e mn), Hassane Sako entre à la place de Vincent Fanou. Ce festival de remplacements s’est poursuivi avec l’entrée de Mohamed Assane, côté ASPAC, à la place de Moukaïla Bouraïma (82e mn). Le match tire à sa fin et l’ASFA est toujours mené au score par 1 à zéro. Il fallait faire quelque chose. Nébié tente des 30 mètres, mais cela ne donne rien. Lui et ses coéquipiers re-tentent le coup, cette fois-ci par un centre côté droit du camp beninois. Le centre est repris par Illias Tiendrébéogo qui élimine son vis-à-vis. Tout le monde retient son souffle, il arme et marque ce but, ô combien important pour Sang-Chaud et son équipe. L’ASFA, par ce but, obtient l’égalisation, synonyme de match nul, puisque ce but est intervenu à la fin du match (90mn +2). Le retour est dans deux semaines à Ouagadougou.