Des chauffeurs de transport en commun ont bloqué la Route nationale n°1 (RN1), principale voie reliant Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, à Bobo-Dioulasso, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, a constaté APA, lundi.
La manifestation est consécutive à une grève de 48 heures allant du 30 au 31 mars 2015, décrétée par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB).
La structure syndicale exige l’application de la convention signée en 2011 qui, jusqu’à présent, est restée lettre morte.
Ainsi, pour se faire entendre, les conducteurs, en plus du refus de travailler, ont bloqué plusieurs routes nationales ce lundi matin, au nombre desquelles la route nationale N°1.
Selon Yacouba Sawadogo, membre de l’UCRB qui s’est exprimé sur les ondes d’une radio de la place, les chauffeurs réclament le droit à un salaire et à des indemnités.
‘’Nous voulons que l’Etat voit avec les transporteurs pour mettre la convention en application’’, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que malgré les rencontres de leurs ‘’patrons’’ avec les ministres en charge du Travail et celui des Transports, rien n’a changé.
‘’Aujourd’hui nous sommes sortis pour prendre notre destin en main’’, a indiqué le chauffeur.
Dans leur manifestation d’humeur, les chauffeurs ont décidé de laisser circuler les ambulances, les camions transportant des produits périssables et les véhicules commis pour l’enrôlement biométrique.
La grève concerne plusieurs régions du pays. Une marche-meeting est prévue demain mardi à Ouagadougou.
ALK/cat/APA