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© Autre presse par DR
Saidou Maiga, ministre de l`Environnement et des Ressources halieutiques du gouvernement de la transition |
Le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques (MERH) a eu une rencontre avec les hommes de médias le jeudi 26 mars 2015 à Ouagadougou. Il s’est agi de leur livrer des informations relatives aux préparatifs du Burkina Faso pour la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP 21), prévue se tenir en décembre prochain.
L’année 2015 sera décisive pour la planète terre dans la lutte contre les changements climatiques. En effet, en décembre prochain se tiendra à Paris, la 21e Conférence des Parties de la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 21). Cette rencontre devra aboutir à l’adoption d’un accord universel et contraignant pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés. Le Burkina Faso entend jouer sa partition à ce concert des nations. A cet effet, il a élaboré une feuille de route devant lui permettre de sensibiliser et impliquer tous les acteurs pour une pleine participation du pays à la COP 21. C’est dans cette dynamique que le Ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques (MERH) a rencontré la presse le jeudi 26 mars 2015 à Ouagadougou pour faire l’état des initiatives en cours ou à venir pour préparer la conférence de Paris. Ainsi, il est prévu entre autres, l’information et la sensibilisation de toutes les couches sociales et professionnelles ainsi que la société civile sur les enjeux de la COP 21 pour les associer aux prises de décisions, la mise en place d’un comité national d’organisation, la participation du Burkina à des rencontres préparatoires sous régionales et internationales de la conférence. Le ministre en charge de l’environnement, Saïdou Maïga a indiqué que le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rapporte que les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint un taux élevé jamais constaté. «Si ces émissions augmentent davantage, il y aura une récurrence des inondations, des sécheresses, un accroissement des maladies tropicales et une élévation moyenne de la température terrestre de 2% d’ici à 2050», a-t-il ajouté. Toute chose qui lui a permis de dire que les enjeux de la COP21 sont énormes pour le monde et le pays des hommes intègres. «A Paris, le Burkina apportera sa contribution en disant comment il compte lutter contre les changements climatique. Cependant, cet apport ne freinera pas sa volonté légitime de se développer», a-t-il promis. L’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Gilles Thibault, lui, a relevé que les changements climatiques sont porteurs d’injustices et d’inégalités à l’endroit des pays africains qui subissent plus les effets du climat alors qu’ils n’émettent que 2% des gaz à effet de serre. Et pour lui, la COP 21 donne l’opportunité à tous d’« agir vite, ensemble, avec efficacité en faisant montre d’écoute et d’esprit de compromis » pour réparer ces tords.
Eliane SOME
some.ella@yahoo.fr
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