Ouagadougou - Le procès du PDG du groupe OBOUF Boureima Ouédraogo et de ses onze acolytes, impliqués dans une affaire de falsification de près de 1300 tonnes de cannettes périmées, a été mis vendredi en délibéré pour le 3 avril, après quatorze heures de débats au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
En attentant le verdict, le procureur a requis un an de prison ferme et dix millions de FCFA pour chacun des frères Boureima Ouédraogo et Noufou Ouédraogo, respectivement PDG et DG de l’entreprise OBOUF.
Il a requis trois mois de prison ferme et cinq millions de FCFA contre le prévenu de nationalité tunisienne qui maniait la machine de falsification des dates, lors de la descente le 19 février de la police dans l’entrepôt contenant les 1 280 tonnes de boissons périmées.
Si le tribunal suit le procureur dans sa requête, Gaoussou Ouédraogo et Yassia Zonno devraient écoper respectivement, de trois mois de prison ferme et de trois mois de prison avec sursis.
Le procureur a demandé enfin que huit autres prévenus soient relâchés au bénéfice du doute.
Ce retentissant procès a débuté en marge des Etats généraux de la justice, organisés du 24 au 28 mars 2015 par le gouvernement de Transition qui dirige le Burkina Faso depuis mi-novembre.
Agence d’information du Burkina
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