Le gouvernement burkinabé s’est engagé à prendre des mesures conservatoires pour un assainissement du marché du sucre et pour une meilleure visibilité dans le suivi des autorisations spéciales d’importer, a appris APA auprès du ministère en charge du commerce.
Analysant la problématique de la distribution du sucre au Burkina Faso, les Autorités ont indiqué que la Société sucrière de la Comoé (SN-Sosuco), principale société sucrière du pays, rencontre d'énormes difficultés pour écouler sa production estimée à 30 000 tonnes sur une consommation nationale de 120 000 tonnes par an.
Avec une production qui couvre le quart des besoins nationaux, l'entreprise depuis quelques années, fait face à une mévente due à la concurrence du sucre importé essentiellement du Brésil et de l'Union européenne.
Le Gouvernement veut des importations soumises à une autorisation du ministre en charge du commerce appuyé par un Observatoire de lutte contre la fraude du sucre.
Implantée à Bérégadougou, à l'ouest sur un périmètre estimé à 10 000 ha, la SN-Sosuco qui a vu le jour en 1965, est détenue depuis 1998 par le Groupe IPS/West Africa du Réseau Aga Khan (actionnaire majoritaire avec 52% du capital).
TT/od/APA