Ouagadougou - La presse en ligne du Burkina Faso a largement fait échos ce samedi, du procès relatif à l’affaire dite des ‘’Boissons périmées du groupe Ouédraogo Boureima et frères (OBOUF)’’, tenu la veille à Ouagadougou.
"Tromperie du consommateur et falsification : Les frères Obouf reconnaissent les faits", titre Burkina24.
Le site d'information renseigne que les frères Obouf, à savoir Boureima Ouédraogo (Président du conseil d'administration) et Noufou Ouédraogo (Directeur général), ont reconnu avoir utilisé une machine pour falsifier les dates de péremption de boissons en canettes, lors de leur procès, ce 27 mars 2015.
"Mais ils affirment n'avoir mis aucune canette sur le marché et déclarent n'avoir pas voulu nuire à la santé des Burkinabè", écrit Burkina24 qui précise que c'est après plus de quinze heures d'audience et une demande de renvoi refusée que le dossier a été mis en délibéré pour le 3 avril 2015.
Et c'est à juste titre que, pour sa part, Fasozine affiche à sa Une : "Procès OBOUF : le délibéré pour le 3 avril".
Selon ce journal en ligne, la police dit avoir pris M. Ouédraogo la main dans le pot de miel en train de falsifier des dates de péremption de sodas, avant d'ajouter que "sa défense invoque une faute de parcours et réclame la clémence du tribunal".
Quant à Lefaso.net, il informe que le procès Obouf est mis en délibéré pour le 3 avril, précisant que le procureur a requis un an ferme pour le PDG Boureima Ouédraogo et le DG Noufou Ouédraogo.
"Ils doivent payer chacun 10 millions de francs CFA d'amende. Le procureur a également requis contre la société OBOUF SA 10 millions de francs CFA et devrait publier la décision dans les quotidiens de la place", peut-on lire dans le flash info de LeFaso.net.
ALK/od/APA