Citoyens avant tout, ils se sont pourtant imposés comme des acteurs politiques à part entière. Smockey le Burkinabè, Fadel Barro le Sénégalais, Fred Bauma le Congolais... Voici notre galaxie – non-exhaustive – des leaders de la société civile en Afrique francophone.
Certains, à l'image des Sénégalais de "Y'en a marre" ou des Burkinabè du "Balai citoyen", ont déjà une belle notoriété au-delà des frontières de leurs pays. D'autres commencent à se faire un nom ou se battent encore pour la défense de leurs droits dans l'ombre de régimes autoritaires.
Depuis 2011, une nouvelle génération de leaders de la société civile a émergé sur le continent dans le sillage de "Y'en a marre". Très influents parmi les jeunes, craints des pouvoirs qu'ils titillent – et qu'ils contribuent parfois à faire vaciller, comme au Burkina – ces nouveaux guides d'opinions sont en train de devenir des acteurs politiques à part entière dans plusieurs États d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.
Certains n'ont en revanche toujours pas émergé dans d'autres pays-phares du continent pour des raisons politiques locales très différentes. La Côte d'Ivoire reste par exemple profondément marquée par la crise postélectorale et ses mouvements étudiants très politisés, tandis que l'ultra centralisation de l'État camerounais autour de la personne du président Paul Biya ne favorise pas l'émergence de forces citoyennes.
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