« Le Grand Prix littéraire d’Afrique Noire » de l’année 2015 a été attribué à un romancier du Rwanda tandis que «La Mention spéciale du jury » a été décernée à un poète du Burkina Faso. En effet, c’est le romancier camerounais qui a travaillé sur le génocide rwandais, Eugène Ebodé, auteur de « Souveraine Magnifique », éditions Gallimard, et un poète burkinabè, Songré Etienne Sawadogo, qui a fait paraitre « En Seine Majeur(e) », aux éditions l’Harmattan, qui voient leurs œuvres récompensées.
L’écrivain Eugène Ebodé revient dans son roman sur la tragédie du génocide que son pays a connu en 1994. Le poète burkinabè, lui, en appelle à travers son recueil à la fraternité, à l’amitié entre les hommes et entre les peuples à travers le monde.
Le président du Jury, le professeur Jacques Chevrier a évoqué les qualités littéraires de ces deux œuvres qui ont conquis les membres du jury.
Les ambassadeurs des deux pays à l’honneur, le Rwanda et le Burkina Faso, ont marqué de leur présence cette cérémonie placée sous le haut patronage de Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie.
La cérémonie, qui s’est déroulée le mardi 24 mars 2015 à Paris en France, a réuni des personnalités du monde de la diplomatie, de la culture, des arts et des lettres.
Le Grand Prix littéraire d’Afrique Noire a été lancé en 1994 par l’Association des écrivains de langue française qui a vu le jour le 3 février 1926.
Sources : L’Harmattan (Paris)