Le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation tient son 1er Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) de l'année 2015, les 26 et 27 mars à Ouagadougou, sous le thème : «Programmes nationaux de recherche et financement durable de la recherche au Burkina Faso: quelles actions stratégiques pour relever les défis ?».
Le premier Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) de l'année 2015 du Ministère de la recherche scientifique et de l'innovation (MRSI) va être consacré à l’examen et à l'adoption du programme d'activités dans un contexte de la Transition. Durant deux jours, les 26 et 27 mars 2015, les chercheurs vont définir les actions stratégiques à mener afin de relever les défis du secteur. Lesquels défis, de l’avis du ministre en charge de la recherche scientifique, Jean-Noël Pooda, se résument à la mise en cohérence et en synergie des activités de recherche au Burkina Faso et à la sécurisation durable du financement des programmes. D’où la formulation du thème de ce premier conseil : «Programmes nationaux de recherche et financement durable de la recherche au Burkina Faso: quelles actions stratégiques pour relever les défis ?». Outre cela, les experts du département en charge de l’innovation vont se pencher sur l’état de mise en œuvre des recommandations du second CASEM de l'année 2014. Toutes ces actions visent à permettre au MERSI, d'après son premier responsable, d’être en phase avec la vision de la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST 2013-2022). Une vision qui consiste, selon lui, à doter le Burkina Faso, d'un système de recherche scientifique et technologique innovant et performant au service du développement socioéconomique des populations. De ce fait, à l’ouverture des travaux hier jeudi, le ministre Pooda a exhorté les participants à avoir des échanges francs pour qu’au sortir du CASEM, le MERSI soit doté d’un programme stratégique répondant aux attentes de l'ensemble des structures de la recherche et de l'innovation. Il pense que c’est à ce prix que son ministère va contribuer au développement socioéconomique du «pays des Hommes intègre».
Souleymane GANSAORE
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