Dans la nuit du mercredi 25 mars 2015 à partir de 18 heures et demie au jeudi 26, un incendie, dont on ne connaît pas encore la cause, a consumé l’unité industrielle d’assemblage de motocycles de West African Trading And Manufacturing (WATAM KAIZER), sise à Kossodo. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais des dégâts matériels à donner des insomnies sont enregistrés, étant donné que la quasi-totalité de l’usine est partie en fumée, selon les responsables de la société.
Le marché situé derrière la gare routière de Tampouy, le marché de chaussures à la zone commerciale, le domicile d’un homme politique au quartier Patte-d’Oie, et nous en oublions. Il y a ces derniers temps comme un vent incendiaire qui souffle dans notre capitale. Le dernier drame en date est cet incendie qui a ravagé l’usine d’assemblage de motocycles appartenant à West African Trading And Manufacturing (WATAM KAIZER). En effet, le mercredi 25 mars aux environs de 18 heures et demie, un feu a embrasé l’unité industrielle, sise à Kossodo, à partir de sa salle de peinture, nous a confié le responsable des relations presse de l’entreprise, Marius Sémévo, avant d’atteindre les autres compartiments de l’usine. «Le feu s’est déclaré au moment où tout le personnel était encore là. Nous l'avions déjà formé pour qu’il intervienne en cas d’incendie. Les membres du personnel ont tenté d’arrêter la propagation du feu avant que les pompiers arrivent», a confié Martin Ouédraogo, le directeur technique de l’usine, à notre confrère de Burkina 24. Dès leur arrivée donc, les soldats du feu ont bataillé ferme pour circonscrire les flammes et venir à bout de l’incendie.
Quelle est la cause de l’incendie ?
Pour le moment, nul ne peut donner les causes de l’accident. «Nous sommes plus préoccupés à sauver ce qui peut encore l’être. Devant l’ampleur des dégâts, notre tristesse se mêle à notre joie de savoir qu’il n’y pas de perte en vie humaine», a déclaré Marius Sémévo « Il y a une femme qui a inhalé le gaz et qui a eu des malaises. Aux dernières nouvelles, sa vie serait hors de danger », a confié Martin Ouédraogo. A combien estime-t-on les pertes ? Ce n’est pas encore la préoccupation des responsables de l’entreprise qui s’attelaient, jusqu’au moment où nous mettions sous presse, à éteindre les braises qui consumaient toujours les restes de l’usine. Tout a quasiment brûlé dans l’unité industrielle.
On se rappelle encore les pertes enregistrées par WATAM KAIZER en 2011 lors des mutineries avec des vols de motos et autres appareils électroménagers dans ses boutiques, le pillage de plus de 2000 motos et de pièces détachées d’une très grande quantité lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Maintenant, c’est le cœur du business de WATAMA KAIZER qui est ravagé par les flammes.
En attendant donc d’évaluer les pertes, le dialogue s’ouvrira certainement entre l’entreprise et son assureur.
Arnaud Ouédraogo