Ouagadougou (Burkina Faso) - Les journaux burkinabè ont traité ce jeudi, de divers sujets, mettant un accent particulier sur la justice marquée par les états généraux qui se tiennent actuellement à Ouagadougou et sur la politique, marquée par la transition en cours ainsi que la course à la présidentielle de 2015.
‘'Burkina Faso : Un citoyen aux présidentiables'', arbore à sa Une le quotidien Aujourd'hui au Faso qui publie la lettre ouverte d'un Burkinabè qui s'adresse aux futurs candidats à la présidentielle d'octobre 2015.
Pour sa part, le journal Les Dernières nouvelles du Faso (DNF), dans sa rubrique ‘'Pawitraogo'', évoque la présidentielle 2015 en mentionnant comme titre : ‘'Zéphirin Diabré (ex-chef de file de l'opposition, Ndlr), candidat préféré des Ouagalais''.
Notre confrère révèle ainsi les résultats d'un sondage organisé par l'agence de communication Etnik sur la future présidentielle au Burkina Faso.
De son côté, l'hebdomadaire satirique le Journal du Jeudi (JJ) présente à sa Une la caricature de Blaise Compaoré en face du président de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR), Mgr Paul Ouédraogo.
L'image montre le président Compaoré qui dit à l'évêque : ‘'Je suis venu pour la journée du pardon. J'ai amené ma colombe..'', avec dans la main gauche une colombe et dans l'autre un colis contenant de l'attiéké (Ndlr : nourriture prisée en Côte d'Ivoire).
Le même journal, parlant des Etats généraux de la justice, pense qu'il s'agit de ‘'poser les fondements d'une justice de qualité'', rappelant que depuis mardi dernier, tout le monde du paysage judiciaire du Burkina Faso est en conclave.
A ce sujet, DNF renseigne qu'il y a été décidé la ‘'création d'un organe de presse chargé de suivre les décisions des juges'', pendant que le quotidien Le Pays, à travers un commentaire, estime qu'il faut ‘'prononcer le divorce entre l'Exécutif et le Judiciaire''.
Le Pays publie aussi ‘'Ce qu'en pensent des citoyens'', à propos des états généraux de la justice.
Quant à L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il revient sur la transmission du dossier Thomas Sankara à la justice militaire, en rapportant les propos de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la famille qui déclare : ‘'Nous ne demandons pas un procès en sorcellerie''.
ALK/cat/APA