Filière maraichère Burkina : En conclave pour trouver des solutions à son essor #aOuaga

Économie

Filière maraichère Burkina : En conclave pour trouver des solutions à son essor

Publié le mardi 19 fevrier 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Activités gouvernementales : lancement d’une nouvelle alliance sur la sécurité alimentaire et nutrition
Vendredi 15 février 2013. Burkina : Le premier Ministre préside le lancement d’une nouvelle alliance sur la sécurité alimentaire et nutrition Photo(Le ministre de l`agriculture)

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La Société de concorde et de transit ivoiro-burkinabè (SOCOCIB), en collaboration avec les acteurs de la filière maraichère du Burkina, a organisé une rencontre le lundi 18 février 2013, à Ouagadougou. Objectif, faire le bilan de l’année écoulée et éventuellement des perspectives pour la période 2012-2013. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Emile Bado, représentant le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire.

« Faire le bilan des exportations de l’année 2011-2012, relever les difficultés et envisager des perspectives pour l’année 2012-2013 ». Tel a été l’objectif de la réunion organisée par les acteurs de la filière maraichère du Burkina, le lundi 18 février 2013, à Ouagadougou. Il s’est agi également de prendre connaissance des attentes de la SOCOCIB, afin d’améliorer les conditions d’exportation des marchandises. A en croire le premier représentant de la SOCOCIB transit, Issaka Sawadogo, le partenariat avec les exportateurs des produits maraichers existe depuis 2002. Et cela s’est fait à l’issue d’une négociation qui s’est achevée par une signature de contrat. Selon lui, le but de la rencontre a été, non seulement de relever les difficultés auxquelles font face les exportateurs, mais aussi de trouver des solutions afin de permettre aux femmes de transporter leurs marchandises dans de meilleures conditions. Issaka Sawadogo a mentionné que la bonne qualité des oignons du Burkina-Faso a suscité une exportation de 128 000 tonnes de marchandises vers la Côte d’Ivoire, au cours de l’année 2011-2012. Il a par ailleurs souligné que les coûts de transit au niveau de la Côte d’Ivoire ont connu une baisse importante. Chose qui a été rendu possible grâce à l’action du gouvernement ivoirien.

La présidente de l’Association de la filière oignon du Burkina, Hélène Zoma, a déclaré qu’il a été question, au cours de la rencontre, de faire le point sur les attentes de la SOCOCIB ; toute chose qui a permis une amélioration des exportations et également émettre des suggestions sur le coût du financement des exportations. « Il y a certaines personnes qui veulent pratiquer le commerce d’exportation des marchandises, mais les moyens leur font défaut », a-t-elle indiqué. Quant au représentant du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Emile Bado, il a invité les acteurs de la filière maraichère, malgré les nombreuses difficultés à une participation pleine et effective. Toute chose qui permettra la bonne marche de la rencontre.

A cet effet, il est ressorti qu’au cours de l’année 2011-2012, 214 camions de choux et de tomates, 1 270 camions d’oignons ont été convoyés vers la Côte d’Ivoire, par la route. 647 wagons de légumes secs et 467 de choux et de tomates ont également pris la même direction. Au cours de la cérémonie, les acteurs de la filière maraichère ont émis quelques préoccupations telles que l’augmentation des coûts de transit, l’insuffisance du nombre de wagons, les difficultés dans le stockage des marchandises, ainsi que les problèmes de financement pour le fonctionnement adéquat des exportations. L’inspecteur chef de la circonscription des exportations à rassuré les exportateurs que des wagons sont mis à leur disposition .

Par Sabine KANDO (stagiaire)

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