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Sommet extraordinaire la CEN-SAD : Restructurer l’institution pour mieux agir
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Ouverture du sommet extraordinaire du CEN SAD (Communauté des Etats sahélo-sahariens) à N`Djaména au Tchad


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Ouagadougou, 18 février 2013 (AIB) – Le président burkinabé Blaise Compaoré a participé au sommet extraordinaire des pays membres de la Communauté des Etats Sahélo Sahariens (CEN-SAD), le 16 février à N’Djaména (Tchad) consacré à la restructuration de l’institution pour plus d’efficacité, a appris l’AIB.

Selon le président Blaise Compaoré, ce traité révisé recentre les objectifs de l’institution, dynamise son fonctionnement, afin de lui permettre de s’adapter à la conjoncture sociopolitique africaine et internationale de l’heure.

Outre le président Compaoré, une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, se sont rencontrés au sommet de N’Djaména avec pour ordre du jour, l’adoption d’un nouveau texte fondateur de la communauté.

Ainsi, il a été question de la création d’un conseil permanent de paix et de sécurité pour faire face aux conséquences de la guerre en Libye et à celle de la crise malienne.

La menace permanente terroriste dans plusieurs Etats de la région ont contraint les pays du Sahel et du Sahara à parler d’une même voix afin d’éradiquer ce fléau qualifié de « cancer » par le président en exercice de la CEN-SAD, le tchadien Idriss Déby Itno.

De même, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont procédé à la création d’un conseil permanent pour le développement durable.

« Il est temps de penser au développement dans notre espace communautaire, pour éviter que la pauvreté ne favorise l’éclosion du banditisme et du terrorisme », a déclaré le président tchadien.

La rencontre de N’djamena a été celle du passage d’une CEN-SAD politique à une communauté recentrée sur des objectifs de développement.

A cet effet, la création du conseil exécutif de paix et de sécurité et celui du développement durable constituent les schèmes de cette mutation profonde de la CEN-SAD.

Pour le Président du Faso, Blaise Compaoré, cette « restructuration va permettre davantage d’actions et de politiques tenant compte principalement des aspirations réelles des populations du Sahel et du Sahara ».

La guerre au Mali a été au centre des préoccupations majeures des chefs d’Etat et de gouvernement. Dans le communiqué final lu par le Secrétaire général par intérim de la CEN-SAD, ils ont lancé un appel à poursuivre les efforts visant à soutenir le processus politique, diplomatique et militaire afin de « parvenir à une stabilité définitive au Mali ».

La CEN-SAD a annoncé une contribution d’environ 500 millions de Francs CFA à la force ouest africaine (MISMA) mandatée pour aider les Maliens à reprendre le contrôle du nord du pays tombé en 2012 aux mains de groupes islamistes armés.

AB/

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