Ouagadougou – Les bureaux de vote, ouverts dimanche à 6h 00, ont refermés leurs portes à 18h 00 avec un taux de participation jugée acceptable sur l’ensemble du territoire national par la plus part de leurs président, a constaté l’AIB.
A koudougou, les électeurs ont pris d‘assaut les quelques bureaux de vote disséminés dans la ville. Dès 10h dans la matinée, plus de la moitié des 492 inscrits du bureau de vote n° 1 du secteur 10 avaient accompli leur devoir citoyen.
A Bissan dans le Sourou, une centaine d’électeurs sur les 177 inscrits avaient déjà voté bien avant 12h a indiqué le président du bureau de vote, Salifou Zou.
A Ouagadougou, le taux de participation est également jugé acceptable dans certains bureaux de vote.
Selon le président de vote N°3 de la gare routière, Kondioa Yonli, plus de la moitié des inscrits se sont présentés aux urnes et le taux de participation à cette reprise pourrait dépasser sinon égaler celui du 2 décembre.
La reprise des élections a d’ailleurs été une occasion pour certains qui n’avaient pas pu voter le 2 décembre dernier de se rattraper, a-t-elle souligné.
Si beaucoup d’incidents majeurs n’ont pas été signalés, deux membres d’un bureau de vote à l’arrondissement 4 de Ouagadougou ont été révoqués par la CENI pour avoir paraphé à l’avance une centaine de bulletins de vote dans la nuit du 16 au 17 février 2013.
Du reste, la CENI a émis dans la journée du dimanche un communiqué condamnant ce tripatouillage et a fait diligenter des investigations « en vue de faire toute la lumière sur cette affaire ».
A l’heure de la clôture des bureaux de vote, un dispositif a été mis en place au siège de la CENI pour réceptionner dès 21h les enveloppes des bureaux de votes afin de procéder au dépouillement.
La reprise partielle des élections municipales a concerné 691 bureaux de vote repartis dans 38 provinces des 13 régions du pays.
Les scrutins de ces bureaux de vote avaient été annulés, lors des élections du 2 décembre dernier, par le Conseil d’Etat pour diverses irrégularités dont « enveloppes non scellées, absence de procès-verbal, de procès verbaux non signés, enveloppes non parvenues et enveloppes non conformes ou documents inexploitables ».
Soixante (60) partis et formations politiques étaient en lice pour ces élections complémentaires.