Dans la mise au point ci-dessous, le bureau national du SAMAE se démarque de la déclaration parue dans nos colonnes le 15 février dernier et qui nous a été transmise par le 2e vice secrétaire général.
« Monsieur le directeur de publication,
Dans votre parution du vendredi 15 février 2013, un des articles de la rubrique « ombres et lumières » est intitulé : « Ministère des Affaires étrangères : le SAMAE répond à Djibrill Bassolet ». Cet article qui porte le sceau du SAMAE et qui s’est voulu, au travers de son contenu discourtois, être une réponse au message du ministre à l’endroit du personnel des Affaires étrangères, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux, trahit de la pire des manières la démarche de l’actuel bureau syndical qui a toujours fait du dialogue le fondement de ses revendications.
C’est avec une grande stupéfaction et le sentiment d’un discrédit que le bureau syndical s’est vu imputer la responsabilité d’un article qui lui est étranger. Le bureau syndical voudrait ici rappeler que le Ministre Bassolet depuis son arrivée à la tête du département s’est toujours montré disponible au dialogue et les arguments n’ont jamais manqué pour attirer son attention sur la nécessité de se pencher sur les difficultés réelles qui minent la bonne marche de la maison. Et les résultats de ce processus sont très loin de déplaire au regard des acquis déjà engrangés.
Aussi sommes-nous au regret de souligner que cet article est le deuxième du genre après celui du 16 août 2012, publié par votre journal et qui vient troubler l’atmosphère empreinte de dialogue qui existe si heureusement entre le bureau syndical et l’administration dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels de la diplomatie.
Par ailleurs, des investigations sur le présent écrit ont permis au bureau syndical de découvrir qu’il s’agit du deuxième vice secrétaire général du SAMAE, en la personne du camarade Marius Zongo, qui, de manière délibérée et unilatérale, a engagé la responsabilité du SAMAE en usant frauduleusement de la signature de son premier responsable, dans un écrit qui ne coïncide pas avec la vision syndicale du bureau, empreinte de dialogue et de courtoisie. Le SAMAE se démarque totalement de telles méthodes anarchistes. Par conséquent, au regard de cet acte d’indiscipline manifeste portant atteinte aux intérêts matériels et moraux des militants, le bureau syndical, après avoir entendu le camarade Marius Zongo, deuxième vice secrétaire général sur ce qui lui est reproché, a décidé en toute responsabilité de l’exclusion provisoire de ce dernier des rangs des militants du SAMAE en attendant que l’assemblée générale statue définitivement sur son sort tel que prévu par les statuts et règlement intérieur.
Enfin, le bureau syndical du SAMAE invite les Editions Le Pays à prendre à l’avenir les dispositions idoines pour éviter que le journal ne serve de tribune aux colporteurs et aux esprits mal intentionnés dont la finalité est de saper les efforts conjugués du bureau et de l’administration pour trouver les solutions adéquates aux problèmes des professionnels de la diplomatie et de porter préjudice à l’ensemble des militants dont le leitmotiv actuel est le dialogue qui a de tous temps défini le diplomate. Tout en vous remerciant pour l’intérêt que vous avez toujours porté à ses activités, le bureau du SAMAE vous prie de croire, Monsieur le Directeur de Publication, en l’assurance de sa considération distinguée.
Ni partisan, ni courtisan, la cause est commune. »
Le Secrétaire Général
MANLY Boubacar Prosper Chevalier de l’Ordre National