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Sidwaya N° 7657 du 15/2/2013

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Elections municipales complémentaires : L’UPC veille au grain dans les arrondissements n° 5 et 10 de Ouagadougou
Publié le lundi 18 fevrier 2013   |  Sidwaya


Suzanne
© Sidwaya par DR
Suzanne Tapsoba, présidente de bureau de vote


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Si l’affluence était grande à l’école Wemtenga "A" dans l’arrondissement n°5 de Ouagadougou, ce n’était pas le cas dans d’autres bureaux de vote où il n’y avait pratiquement pas de votants, en ce jour 17 février 2013,date de reprise partielle des municipales.

Il est à peine 9h à l’école Wemtenga "A" dans l’arrondissement n°5 de Ouagadougou. De loin, l’affluence, matérialisée par une longue file, signale qu’un événement important s’y déroule. La reprise des élections municipales dans certains arrondissements, a touché celui n°5. Un seul bureau de vote à l’école Wemtenga "A". Malgré le poids de l’âge, les personnes du troisième âge semblent être les plus nombreuses à venir accomplir matinalement leur devoir civique. Les deux agents de sécurité « postés » devant l’entrée du bureau de vote, n’ont pas grand-chose à faire, à cause de la discipline des votants. « Aucun problème majeur à signaler », a indiqué un des membres de la sécurité. Même son de cloche chez la présidente du bureau de vote Suzanne Tapsoba. Elle a affirmé surtout, apprécier l’affluence « acceptable » à son bureau de vote qui a 494 inscrits avec 25 partis en lice. Malgré cela, Mme Tapsoba n’a pas échappé à un problème qui a nécessité l’intervention de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suite à une plainte de l’Union pour le changement (UPC). En effet, le parti de Zéphirin Diabré qui a dit craindre des fraudes a protesté contre le refus de la présidente du bureau de prendre en compte ses observations faisant état de votes fictifs. « Le problème est survenu, lorsque nous avons voulu nous rassurer que ceux qui ont la carte sont effectivement inscrits sur la liste. Ainsi, la présidente du bureau n’a pas voulu de cela et nous avons fait appel à la CENI qui nous a fait comprendre que c‘est après le vote que nous avons le droit de vérification. Nous avons trouvé que ce n’était pas du tout normal, parce que nous avons appris qu’il y a des partis qui veulent faire venir des non inscrits pour voter. Et notre crainte se situe à ce niveau », a expliqué Georgette Yanogo, membre du parti. Un peu plus loin dans l’arrondissement n°10, au Centre d’éveil et d’encadrement préscolaire privé Sainte Colette, 6 bureaux de vote sont ouverts « depuis 6h », a confirmé la présidente du bureau n°2, Fatimata Kanazoé. Là-bas, il n’y a pas d’affluence. Ce qui n’inquiète pas le président du bureau n°3, Rodrigue Sinaré. Il a souligné que la tendance pourrait s’inverser dans l’après-midi.

Yves OUEDRAOGO

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