Le 15 septembre de chaque année est célébrée la Journée internationale de la démocratie. Cet événement sera célébré cette année autour du thème : « Dialogue et inclusion – ingrédients essentiels de la démocratie ». Conscients du rôle important que joue l’Assemblée nationale dans l’enracinement des valeurs démocratiques, les élus nationaux voudraient se saisir de l’occasion pour inviter le public à s’impliquer davantage dans la gestion de la chose politique.
Depuis cinq ans, l’Union interparlementaire (UIP) et les parlements nationaux célèbrent, le 15 septembre de chaque année, la Journée internationale de la démocratie (JID). Proclamée par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 2007, cette journée internationale est une halte pour, à la fois, célébrer la démocratie et promouvoir ses principes. Ainsi, du 15 septembre 2008, date de la célébration de la première JID, à aujourd’hui, l’UIP et les parlements du monde entier ont organisé des manifestations spécifiques, réaffirmant que le Parlement est l’institution centrale de la démocratie.
Le thème retenu par l’UIP en 2012 est : « Dialogue et inclusion - ingrédients essentiels de la démocratie ». Convaincue du caractère indéfectible et universel des principes démocratiques, l’Assemblée nationale du Burkina Faso s’associe fortement à la célébration du 15 septembre "Journée internationale de la démocratie". Par la présente déclaration, les différents groupes politiques entendent informer l’opinion nationale de cette journée et marquer la nécessité du dialogue politique et la mise en place des structures pertinentes pour la gestion du dialogue permanent. La Journée internationale de la démocratie est l’occasion de sensibiliser le public au rôle joué par le Parlement, et de l’inciter à s’impliquer dans la vie politique. Le parlement burkinabè organise dans le cadre de cette journée, une émission radiotélévisée sur l’instauration d’une culture du dialogue et de l’inclusion dans notre démocratie. Il s’agit d’un débat spécial qui invite tous les groupes politiques à un échange de vues portant sur le traitement réservé au dialogue et à l’inclusion au Parlement et dans la société. Le débat concerne également les représentants de la société civile et les journalistes afin de présenter des propositions d’action visant à développer la culture du dialogue.
Conscient que le Parlement incarne la démocratie à travers ses fonctions législatives et de contrôle, il peut ainsi contribuer efficacement à garantir les droits et les libertés du peuple, à assurer la paix civile et un développement harmonieux.
Au fil des années, le dialogue politique engagé au Burkina Faso depuis l’adoption de la Constitution du 2 juin 1991, nécessite d’être toujours approfondi. C’est dans cette perspective que l’ensemble des députés, tout parti et obédience politique confondus, ont convenu de marquer une halte à l’occasion de l’anniversaire de la renaissance du parlementarisme le 15 juin 2012. Ces manifestations ont consisté en une exposition itinérante et l’animation des conférences publiques dans les régions du pays. Le succès éclatant des manifestations du 20e anniversaire de la renaissance du parlementarisme est une preuve matérielle de dialogue politique. Le parlement burkinabè a pu communier avec les populations à la base en faisant mieux connaître le rôle et les missions de l’Assemblée nationale et des députés. Il a aussi pu mobiliser l’attention de la communauté nationale et de ses partenaires, sur les acquis du parlementarisme au Burkina Faso et la nécessité de continuer à renforcer l’Etat de droit et la démocratie, afin que les populations se reconnaissent à travers l’action des députés. L’initiative du président de l’Assemblée nationale, pour l’institutionnalisation d’une tournée annuelle des députés par région s’inscrit dans cette dynamique de dialogue.
La célébration de la journée internationale de la démocratie est une occasion pour chaque partie prenante de notre jeune démocratie de réaffirmer avec force sa détermination à s’inscrire dans un dialogue inclusif afin de toujours participer à l’édification d’un Burkina Faso démocratique et prospère.
