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Le Burkina met en place des comités anti-corruption au sein de l’administration financière
Publié le vendredi 15 fevrier 2013   |  apanews


Activités
© aOuaga.com par A.O
Activités gouvernementales : le ministre de l`économie et des finances Lucien Marie Noel Bembamba installe le comité de lutte contre la corruption
Jeudi 14 février 2013. Ecole nationale de Douane. Cérémonie officielle d`installation des membres des directoires et des comités Anti-corruption


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Le Gouvernement burkinabé vient de mettre en place des comités anti-corruption au sein de l’administration financière, en vue de lutter contre la corruption dans la gestion des finances publiques, a appris APA vendredi à Ouagadougou auprès du Ministère de l’économie et des finances.


Quatre directoires et cinq comités au sein des Directions générales des douanes, du Trésor et de la comptabilité publique, des Impôts, du Budget, du Contrôle des marchés publics ont été installés jeudi, sous la supervision du Ministre de l'économie et des finances, Lucien Marie N. Bembamba.

La création de ces directoires et comités au sein de l'administration financière burkinabè, « vise à renforcer la transparence dans la gouvernance des finances publiques (et) ont pour mission de contribuer à améliorer la perception de l'image » du ministère.

En outre, ils seront des « outils d'aides à la décision » qui viendront renforcer l'arsenal juridique et institutionnel anti-corruption du ministère.

Lesdits comités sont composés des représentants des structures de contrôle, le personnel et les syndicats.

Ils auront pour tâches, d'informer et de sensibiliser le personnel sur la corruption, de traiter et de transmettre les plaintes avérées de corruption aux structures compétentes et de formuler des recommandations susceptibles d'améliorer la lutte contre le fléau.

Quant aux directoires qui résultent des conclusions du Plan stratégique institutionnel de la Politique sectorielle du ministère, ils sont considérés comme des organes « d'analyse investis de pouvoir consultatif » et dont le rôle est d'orienter les prises de décisions du ministre.

Lucien Bembamba fonde l'espoir qu'avec ces organes, « désormais, la corruption et ses corollaires ne seront plus des sujets tabous au sein de notre administration ».

Le Burkina Faso est classé 83e sur 176 pays sur l'Indice de perception de la corruption en 2012, selon l'ONG) Transparency international dans son rapport annuel sur la corruption dans le monde.

Le Gouvernement burkinabé à travers l'Autorité supérieur de contrôle de l'Etat (ASCE) avait d'ailleurs initié en fin 2012, les Assises nationales sur la corruption.


TT/of/APA

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