Dans le cadre de la mission de supervision de projets évoluant dans le monde rural au Burkina Faso, la Banque mondiale a tenu conjointement avec le ministère en charge de l’agriculture, le mercredi 13 février 2013 à Ouagadougou, un point de presse pour présenter la synthèse des travaux.
La troisième mission conjointe de supervision qui s’est déroulée du 1er au 13 février 2013 à Ouagadougou a concerné quatre projets. Il s’agit du Projet d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (PAFASP), du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA), du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) et du Programme national de gestion des terroirs phase 2 (PNGT2). « Pour une question de complémentarité dans les actions et de recherche du maximum de synergie dans la mise en œuvre de ces projets, il fallait aller vers une mission conjointe qui couvre les quatre projets parce qu’ils évoluent tous dans le monde rural », a expliqué le conseiller technique du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Alphonse Bonou. Durant deux semaines, cette mission qui a connu la participation de partenaires des services techniques, des interprofessions, de la recherche et du développement, a fait le point sur l’état d’exécution des projets et examiné les difficultés que ces derniers rencontrent dans leur mise en œuvre. Au-delà de leur appartenance au secteur rural, selon M. Bonou, ces projets couvrent différents maillons de la chaîne de production. De la production à la commercialisation en passant par le transport et la transformation, des infrastructures sont réalisées en fonction de la spécificité de chaque programme. Au terme de la présente mission, il ressort, selon le coordonnateur du programme secteur développement durable de la Banque mondiale Côte-d’Ivoire, Nabil Chaherti, que les résultats atteints par les quatre projets sont à saluer même si des difficultés liées aux limites du monde rural, à l’appui-conseil et à la procédure de décaissement des fonds restent à surmonter. « Globalement, la mission a été productive en ce sens qu’elle a relevé des faiblesses que nous nous attellerons à corriger le plus tôt possible », a-t-il dit. Les défis, selon lui pour les mois à venir, sont ceux de la consolidation de ces acquis et pour ce faire, un groupe de travail a été mis en place. M. Nabil a par ailleurs remercié la partie burkinabè pour son accompagnement. Il a réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le Burkina Faso dans son développement notamment, en matière de développement agricole et rural.