La campagnes électorale pour les municipales partielles du 17 février prennent fin vendredi à minuit, mais il n’y a toujours pas d’engouement, a constaté APA dans la capitale burkinabè.
Le moins que l'on puisse dire est que la campagne électorale en vue des municipales du dimanche prochain, n'a pas emballé les habitants de la capitale.
A part quelques rares affiches de certains partis et formations politiques et des messages à la radio et à la télévision nationale, ainsi que dans les journaux, rien ne fait sentir l'existence d'une campagne électorale.
D'aucuns avaient vite fait de lier la morosité du début de la campagne à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2013 qui captivait toutes les énergies, mais le problème semble plus profond.
L'autre raison qui pourrait expliquer cette campagne terne est le manque de moyens financiers des partis et formations politiques en lice, contrairement au scrutin du 2 décembre 2012.
En effet, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avançant l'absence de moyens n'a pas accordé de financement aux candidats et à leurs partis.
Par conséquent, chacun devra se débrouiller comme il peut pour convaincre les électeurs.
La reprise des élections municipales aura lieu dans 691 bureaux de vote, situés dans 102 communes réparties sur l'étendue du territoire national.
Ces reprises sont motivées, selon la décision du Conseil d'Etat, par divers dysfonctionnements constatés dans des bureaux de vote lors du scrutin du 2 décembre dernier.
Les irrégularités concernent entre autres, des enveloppes non scellées, l'absence de procès-verbaux, des procès-verbaux non conformes, des enveloppes non parvenues, des enveloppes non conformes, des documents inexploitables.
Le Code électoral burkinabè prévoit la participation de tous les acteurs du processus électoral et notamment des compétiteurs, aux côtés des membres des bureaux de vote et de la CENI qui assure la supervision du scrutin.