Ceci est un Communiqué conjoint publié à l’issue de la visite d’amitié et de travail en côte d’ivoire de son excellence monsieur Beyon Luc Adolphe Tiao, Premier ministre du Burkina Faso, du 7 au 10 février 2013.
Une fois de plus, l’association ACMUR n’a pas failli à sa tradition. En effet, la 4e édition du festival « Rendez-vous chez nous : les villages d’Afrique accueillent les arts de la rue », aura lieu du 7 au 17 février 2013. Cette information a été livrée par les organisateurs au cours d’une conférence de presse, le jeudi 7 février 2013, à l’Institut français ex- Centre culturel français (CCF) de Ouagadougou. Sous le parrainage artistique d’Alif Naaba et du maire de Komsilga, en partenariat avec l’Institut français du Burkina et de Paris, l’édition 2013 invitera les festivaliers à réfléchir sur : « la place de l’artiste dans la prévention des conflits ». « Comme à l’accoutumée, le festival rassemble trois volets que sont le volet spectacle, celui de la formation et de la création en milieu urbain et rural », a expliqué Eisa Hummel, la chargée de communication de l’Association. Le festival sillonnera Bobo-Dioulasso et Boromo du 7 au 14 février. Ouagadougou, la commune de Komsilga et l’orphelinat de Loumbila accueilleront les festivaliers du 13 au 17 février 2013. Le lancement officiel est prévu pour le samedi 9 février. Selon les organisateurs, plusieurs activités sont à l’affiche. Il y aura un cirque, des danses, des contes, des théâtres, des fresques murales, des marionnettes. Sont également attendus les concerts avec des artistes comme Awa Boussim, Awa Nadia, Moussa Coulibaly, Hector Protector, Smockey, le groupe Dumba Kultur et Alif Naaba.
Il y aura aussi des formations en techniques théâtrales, en sculpture sur bois, en construction de marionnettes géantes au profit des enfants, des artistes, des comédiens, des danseurs, des techniciens, et organisateurs d’évènements dans l’espace public. Une conférence sera animée autour du thème : « Qu’est-ce qu’un artiste ? ».
Une trentaine de compagnies au programme
Selon Eisa Hummel, l’évènement est accompagné par une trentaine de compagnies venues du Ghana, du Mali, de la Guinée Conakry, de la France, de l’Espagne, de la Belgique, etc. Plusieurs structures apportent leur soutien au festival. Ce sont, entre autres, l’association « Face-o-Scéno » qui regroupe des scénographes, le collectif Zo-prod, spécialisé dans le recyclage et la transformation des objets jetés. L’équipe OPLA, quant à elle, fera la projection de films burkinabè en plein air à Ouagadougou et dans les villages environnants. Les ateliers « Frappaz » seront du festival avec leur projet « tricot », qui consistera à transformer l’environnement en enveloppant les lieux de tricots de laine multicolore.
Le directeur artistique, Boniface Kagambega, a quant à lui, déploré le manque de financement de la part du ministère de la Culture. Selon lui, certains artistes et certains projets sont soutenus. « Il faut revoir le système de financement », a-t-il-dit. De son avis, il faut mettre en ligne les demandes de subvention des projets et permettre à des spécialistes d’ailleurs de pouvoir étudier les dossiers comme c’est le cas de la Francophonie ou de l’Institut français.