Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a tenu la première session de l’année 2013 de son comité de pilotage, le 11 février dernier à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif de permettre l’examen du plan de travail et du budget annuel de l’année en cours.
Les 20 membres du comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) du Burkina Faso se sont réunis le 11 février 2013 à Ouagadougou dans le cadre de leur première session ordinaire. La rencontre entre les représentants des structures publiques, privées et des organisations professionnelles agricoles avait pour objectif d’examiner le plan de travail et le budget de l’année en cours. C’est ainsi qu’à l’ouverture de cette session de grande importance qui précède celle de l’examen du bilan annuel, Jacob Ouédraogo, président du Comité de pilotage, a invité les membres de l’organe de décision du PPAAO « à un examen approfondi et sans complaisance de ce plan de travail et de budget annuel 2013 afin de doter le PPAAO d’une feuille de route qui lui permettra de faire des avancées significatives dans l’atteinte des résultats ».
Cette rencontre doit donc permettre d’avoir le quitus du comité de pilotage pour la mise en œuvre des activités annuelles du volet national du projet dont l’un des résultats consiste à permettre de disposer de paquets technologiques qui répondent aux réalités du Burkina, c’est-à-dire qui s’adaptent aux situations de défaillances pluviométriques. Il faut pour ce faire, des semences de qualité et des technologies qui siéent pour booster la productivité nationale.
Le PPAAO, une approche originale L’objectif du PPAAO, en effet, à en croire le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, « est de générer et diffuser des technologies améliorées pour l’intensification durable des productions agricoles en vue de contribuer efficacement à l’augmentation de la productivité agricole et de lutter contre la pauvreté ». Selon toujours le SG, « l’une des principales originalités du PPAAO réside dans son approche, qui repose d’une part, sur l’intégration et l’harmonisation des politiques agricoles nationales des pays de la CEDEAO, et d’autre part, sur l’établissement d’une collaboration étroite entre la recherche, les services d’appui conseil et les universités afin de leur permettre de travailler en partenariat avec les producteurs agricoles, le secteur privé et la société civile ».
Le but étant de réduire l’écart qui existe entre les résultats de la recherche et ceux obtenus sur le terrain. Une approche d’autant plus innovante qu’en dépit des énormes potentialités dont dispose le secteur agricole burkinabè, ses performances restent faibles du fait notamment des aléas climatiques. Entre autres facteurs pouvant s’ajouter à cette capricieuse pluviométrie, il y a la faible adoption des technologies performantes issues de la recherche et des savoirs, le faible accès aux technologies performantes comme les semences, les engrais et les équipements agricoles, le faible niveau d’organisation des producteurs et les effets des changements climatiques.
