CAN 2013 : hommage aux Etalons : "malgré la défaite, nous avons passé la nuit à l’aéroport" #aOuaga

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CAN 2013 : hommage aux Etalons : "malgré la défaite, nous avons passé la nuit à l’aéroport"

Publié le mardi 12 fevrier 2013 | Sidwaya

© AFP par DR
CAN 2013 : Arrivé des Etalons, vice-champions d`Afrique au Burkina.
Lundi 11 fevrier 2013. Ouagadougou. Les Etalons accueillis par la population au Burkina Faso apres la finale du match burkina (0) - Nigeria (1).

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Accueil triomphal des Etalons de retour à Ouagadougou

- 12/2/2013

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Football : CAN 2013

Les Burkinabè ne sont pas totalement découragés de leur Onze national malgré la défaite. La preuve, certains supporters ont même bravé le froid et passé une nuit blanche à l’aéroport afin d’être les premiers à accueillir leurs vaillants représentants à la CAN. « Les Etalons se sont inclinés mais ils ne tomberont jamais », nous ont laissé entendre certains supporters qui ont envahi les artères du secteur n°17. Certains ont pris l’engagement de payer leurs cartes de supporter dès la semaine prochaine. Quelques réactions.

Mathieu Zoundi :

"C’est Dieu qui ne nous a pas donné ce trophée sinon que les Etalons ont bien joué. J’aurais voulu qu’ils gagnent au moins une fois dans l’histoire. La défaite fait très mal mais nous devons savoir encourager les Etalons à la hauteur de leur chevauchée. Dès aujourd’hui, j’irai prendre ma carte de supporter et je serai un acteur de sensibilisation afin que mes amis et mes parents payent aussi leurs cartes de membre".

Olivia Nikièma :

"Les Etalons sont dignes. Ils ont bien joué mais ils n’ont pas eu la chance. Je suis convaincue que le trophée viendra un jour dans mon pays. Nous allons nous mobiliser pour les accueillir à l’aéroport. Nous devons les soutenir car c’est dans ces moments difficiles que nous devons montrer notre patriotisme, notre amour pour le pays, notre solidarité légendaire sans oublier notre amour pour les Etalons. Je suis fière d’être Burkinabè. Je tiens à encourager le staff technique, le ministère des Sports, la FBF et toutes les bonnes volontés qui ont œuvré en faveur de nos Etalons".

Raich Bandé :

"Je ne suis pas totalement découragée car pour une fois dans l’histoire du football burkinabè, nous avons atteint une finale. C’est fantasmagorique pour nos vaillants Etalons. Qu’ils sachent que c’est dans la douleur qu’on tire les bonnes leçons. Il va falloir maintenir cette équipe intacte car elle fera des merveilles en Afrique. Je peux dire sans me tromper que cette équipe émergente est partie pour être l’espoir du foot africain. Une défense irréprochable, un milieu compact et maintenant il nous faut des bons attaquants de la trempe de Didier Drogba et Samuel Eto’o".

Amed Soigné :

"Nous n’avons pas perdu la finale car nous sommes devenus incontournables. Personne ne pourra parler du football africain sans évoquer le nom du Burkina. On est vice-champion. Au départ, personne ne vendait cher notre peau. Maintenant, quelle que soit l’équipe qui nous rencontre, elle réfléchira maintenant par 2 fois avant de monter sur le terrain. Pour vous montrer qu’on est fiers des Etalons, nous sommes allés passer la nuit à l’aéroport pour attendre l’arrivée de nos vaillants joueurs. C’est la 1ère fois que nous vivons cette situation. Nous serons fiers de raconter cette belle chevauchée à nos enfants dans 15, 20 ans".

Eric Sawadogo :

"Je ne suis pas du tout découragé car je suis convaincu que les années à venir seront meilleures. Ils ont lutté et c’est par manque de baraka qu’on a échoué. Rassurez-vous qu’on est fier des Etalons et on s’engage à soutenir éternellement nos Etalons car personne ne pouvait prévoir cette chevauchée des Etalons".

Cheick Boly :

"Je ne suis pas déçu car on ne s’attendait pas à voir les Etalons en finale. Je remercie les Etalons pour nous avoir fait rêver. Nous allons fêter pendant une semaine et j’ai mobilisé les jeunes de mon quartier et j’ai pris en charge leur carburant afin qu’ils puissent venir accueillir les Etalons".

Idrissa Sory :

"Les Etalons n’ont pas démérité vu ce qu’ils ont fait. Au contraire, il faut les encourager. Depuis 1998, nous avons vécu des défaites sans cesse. Les choses ont changé positivement et vous devez savoir qu’on doit tirer les leçons de cette finale et se préparer pour les autres compétitions".

Propos recueillis par Jean-Victor OUEDRAOGO

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