CAN 2013 : hommage aux Etalons : les femmes sont aussi fans ! #aOuaga

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CAN 2013 : hommage aux Etalons : les femmes sont aussi fans !

Publié le lundi 11 fevrier 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par OA
CAN 2013 / Finale: Ambiance au village CAN de Ouagadougou, pendant et après la défaite des Etalons face aux Nigeria
Dimanche 10 février 2013. Ouagadougou (Burkina Faso). images du village CAN de Ouagadougou pendant et après la finale qui a opposée les Etalons du Burkina et les super Eagles du Nigeria

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Finale CAN 2013: Ambiance de match Nigéria-Burkina Faso à Abidjan (Côte d’Ivoire)

- 10/2/2013

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Football : CAN 2013

A la faveur de leur chevauchée historique à la 29e édition de la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud, les Etalons ont plus que jamais conquis le cœur des Burkinabè. Plus ils galopaient, plus les rangs des supporters grossissaient au "pays des hommes intègres". Mais le plus remarquable reste la mobilisation, tout aussi historique, de la gent féminine.

Généralement moins nombreuses et plus discrètes, les femmes ont particulièrement affiché leur amour pour le Onze national burkinabè lors de la 29e édition de la Coupe d’Afrique des nations, Afrique du Sud 2013. Si par le passé, elles se comptaient du bout des doigts, aujourd’hui elles se rencontrent à tous les carrefours pendant la fête du football africain au pays de Nelson Mandela. Après chaque victoire de Jonathan Pitroipa et ses coéquipiers, certaines filles ont souvent rivalisé avec les garçons dans des acrobaties sur la voie publique. Dans la journée du 10 février 2013, dernier jour de l’acte du Onze national, elles ont activement pris part à l’animation d’avant-match à travers la ville de Ouagadougou. C’est le cas de Judicaëlle Compaoré qui n’a pas lésiné sur les moyens pour se vêtir comme pour remporter le titre de meilleure supporter : un maillot, une casquette et plusieurs gadgets. « J’ai toujours été une supporter des Etalons même si je ne suis pas les matchs. Aussi, comme c’est la première fois qu’ils atteignent ce stade de la compétition, il faut vraiment qu’on les soutienne », a-t-elle lancé. Pour elle, c’est une question de patriotisme et cela nécessite qu’elle y apporte sa contribution. Jacqueline Compaoré et ses copines ont trouvé la brillante idée de se faire de l’argent. Sous le pont de l’échangeur de l’Ouest, l’engouement ne passe pas inaperçu. Pour les retardataires, il faut coûte que coûte trouver de quoi matérialiser leur participation aux réjouissances collectives. « Vive les Etalons, on est ensemble », s’exclamaient-elles par moments. A bord de sa voiture, Mme Somé, visiblement émue par l’atmosphère surchauffée des klaxons et des sifflets, sillonne les artères de la ville, accompagnée de ses deux filles, chacune parée de perruque jaune ou rouge. « A chaque fois que les Etalons sont en compétition, je les ai toujours supportés mais ils ne sont jamais allés loin. Cette fois-ci, nous avons une très bonne équipe et je suis satisfaite quel que soit le résultat », s’est-elle réjouie, avant de s’écrier « vive les Etalons ». Quant aux plus âgées, on ne les aperçoit qu’avant ou après la ferveur générale. Moins mobiles, elles se signalent par des gestes d’encouragement au passage des plus excités. Elles étaient également présentes aux abords des voies pour admirer le talent acrobatique et l’excitation générale qui emportait les jeunes.

Asdara SAWADOGO

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