Les Etalons en finale de la CAN 2013 : Euphorie à Bobo-Dioulasso d’une victoire fièrement acquise #aOuaga

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Les Etalons en finale de la CAN 2013 : Euphorie à Bobo-Dioulasso d’une victoire fièrement acquise

Publié le samedi 9 fevrier 2013 | Sidwaya

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Football/ Can 2013 : les Burkinabés savoure la victoire des Etalons
Mercredi 6 février 2013. Bogodogo Ouaga : les Burkinabés savoure la victoire des Etalons

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Ambiance dans les rues de Ouaga après la qualification des Etalons

- 7/2/2013

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Football : CAN 2013

Les Etalons du Burkina Faso se sont qualifiés pour la finale de la 29e édition de la CAN contre les du Ghana, le mercredi 6 février 2013. Dans les artères de Bobo-Dioulasso, les supporters ont manifesté l’euphorie de la victoire dans une grande ambiance.

Malgré ses nombreux déchets de finition, il aurait dessiné la victoire des Etalons en marquant le but égalisateur des Etalons à la 60e mn, laissant le soin à ses coéquipiers de faire le reste. Aristide Bancé a donc été l’homme du match et les Bobolais scandaient son nom qu’ils écrivaient par endroit sur le bitume dans les artères de la ville. A motocyclette, en véhicule, à pied, la population a aussitôt envahi la ville au terme des tirs aux buts. Dès le coup de sifflet final du match, c’était la délivrance dans la ville de Sya. Partout, les coups de dynamites et les acrobaties sur la voie rendaient quasiment impossible de rouler. Arborant fièrement le drapeau national, ils ont instantanément formé des groupes de 50 à 100 personnes, tapant des tam-tams, des djembés sur fond de coups de sifflets et de . La fièvre montait de plus en plus et venant du quartier Bolomakoté, un premier groupe contourne le rond-point de la Nation avant de se diriger au gouvernorat. , scandaient les jeunes. La sécurité qui a usé de prétexte est finalement arrivée à les convaincre de repartir. C’est alors qu’ils se sont dirigés vers la mairie centrale. Un deuxième, puis un troisième et un quatrième groupe venus de part et d’autres se sont retrouvés au rond-point de la Nation. c’est l’homme qui donnait la victoire, le Burkina allait perdre avec le mauvais arbitrage du match. Mais c’est Dieu qui a inscrit les Etalons en finale, a confié Salimata Ouattara. Pour Pouli Firmin, l’arbitre avait clairement un parti pris dans le match. , a-t-il ajouté. Sur le boulevard de l’Indépendance, l’ambiance est féerique. Impossible d’y circuler. Pour Moumouni Ouattara, les Etalons méritent que les Burkinabè se sacrifient pour eux. , a-t-il confié. Au carrefour du marché du quartier d’Accart-ville, les populations ont convergé pour acclamer les acrobates.
Comme en répondant à un appel imaginaire, les quartiers périphériques du secteur 17, 24 et 25 de la ville se vidaient d’une masse humaine qui convergeait dans les rues bondées vers les différentes places publiques de la ville par tous les moyens.
La place de la Femme saccagée
Rapidement, la Place de la Femme est pris d’assaut par une foule hystérique qui a ralenti, voire bloqué la circulation dans tous les sens sous le regard impuissant des forces de l’ordre. Seuls les acrobates à motos avaient le droit de circuler au milieu d’une haie d’honneur qui s’est spontanément formée tout au long du boulevard de l’Indépendance, de la Place de la Femme au pont d’Accart-ville pour acclamer leurs prouesses périlleuses. Les grilles de protection du monument de la Place ont cédé sous la presse de la foule. Même les femmes d’ordinaires plus réservées ont bruyamment participé à la célébration de la qualification des Etalons à travers un concert d’ustensiles de cuisine et de la vaisselle. Les camions et cars de transports sont pris d’assaut par une nuée d’irréductibles les contraignant à une opération escargot pour traversée la ville. Vers 22 heures, la sirène de l’Hôtel de ville retentit comme c’est le cas à des occasions exceptionnelles dans la cité. La rumeur a vite couru que cela annonce une journée chômée pour le lendemain jeudi. Si la rumeur ne s’est pas avérée, elle a eu le don d’exciter davantage les fêtards jusqu’au bout de la nuit. La police arrêtée aux différents carrefours y est allée selon ses capacités pour appeler les uns et les autres à la prudence. Au brouhaha des , se sont mêlées les sirènes des véhicules de secours des sapeurs-pompiers. La fête a été belle avec malheureusement des accidents à la clé.

Jean-Marie TOE

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