Le renforcement continu des capacités des acteurs de l’Aviation civile est la pierre angulaire pour baliser les sillons d’une aviation sure, sécurisée et ordonnée dans le monde. C’est fort de cette conviction que l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), a sollicité et obtenu de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) une session de formation des inspecteurs nationaux en sûreté dont le taux de réussite est un record honorable pour le Burkina Faso.
En prélude à la session de formation des inspecteurs nationaux en sûreté, l’Agence nationale de l’aviation civile a, de prime abord, organisé du 14 au 18 janvier 2013 un atelier sur le Programme national de contrôle de qualité en sureté de l’aviation civile (PNCQSAC). L’objectif de cet atelier est de permettre aux participants de s’approprier les fondamentaux des dispositions de l’amendement 12 de l’annexe 17 de la convention de Chicago se rapportant au contrôle de la qualité avec les principes généraux relatifs aux domaines AVSEC. Cet atelier constitue l’une des charpentes indispensables à la formation des inspecteurs.
Débutée le 21 pour s’achever le 31 janvier 2013, la formation des inspecteurs nationaux en sûreté entre dans le cadre de la dynamique amorcée par le directeur général de l’ANAC, Abel Sawadogo dans la perspective d’accueillir en mai, l’audit de l’OACI. A cet égard, cette formation se justifie amplement et atteste que notre pays se prépare sereinement pour amorcer le processus de la certification « Recommander des moyens efficaces pour l’évaluation de la mise en œuvre du Programme national de la sûreté de l’aviation civile (PNSAC) ainsi que les programmes de sûreté des aéroports et des exploitants et identifier les domaines qui nécessitent une amélioration tout en prodiguant des conseils et des avis techniques » tels sont les objectifs prioritaires du programme de formation des inspecteurs nationaux en sûreté mis en exergue par les deux experts en sûreté de l’OACI en l’occurrence M. Mamadou Diop et Ousmane Gueye. A cette fin concourant à l’atteinte de ces objectifs, sept modules ont été passés en revue, il s’agit, entre autres, de la définition et du contenu du programme national de contrôle de la qualité en sûreté, de la préparation et de la méthodologie de l’audit ou de l’inspection, de l’exercice à l’aéroport et de la rédaction des documents d’audit et ou de l’inspection.
A l’issue de cette session de formation des inspecteurs nationaux en sûreté et conformément à l’exigence d’évaluation, le taux de succès est estimé à plus de 80%.
Très réconforté et ému par ce score remarquable, le directeur général de l’ANAC dira en substance que « le Burkina Faso vient de loin » et a exhorté les futurs inspecteurs à cultiver les valeurs de probité, de rigueur et de neutralité car c’est à ce prix que notre aviation civile pourra davantage être une référence en Afrique.
Les futurs inspecteurs par la suite bénéficieront d’un stage de formation de deux semaines à Dakar et avant de prêter serment au tribunal et devenir de plein droit des inspecteurs nationaux en sûrété.
Nouhou BERTE
Cellule Communication et Relations publiques ANAC
