Etalons du Burkina : La victoire finale est possible ! #aOuaga

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Etalons du Burkina : La victoire finale est possible !

Publié le vendredi 8 fevrier 2013 | L’Hebdomadaire

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CAN 2013 / Quart de finales: Les Etalons du Burkina se qualifient pour les demi-finales en battant les Eperviers du Togo (1-0)
Dimanche 03 février 2013. Nelspruit ( Afrique du sud), les Etalons du Burkina se qualifient pour les demi-finales face aux Eperviers du Togo (1-0)

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Ambiance dans les rues de Ouaga après la qualification des Etalons

- 7/2/2013

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Football : CAN 2013

C’est ce dimanche 10 février que se disputera la finale de la 29e coupe d’Afrique des nations au Pays de Nelson Mandela. Une finale qui opposera les Etalons du Burkina aux Super Eagles du Nigeria. Les Etalons ont arraché leur ticket aux tirs aux buts 3-2 après un score de parité à l’issue de 120 minutes. Les Super Eagles du Nigeria ont quant à eux acquis leur ticket en venant largement à bout des Aigles du Mali par le score de 4-1. Les Etalons qui font sensation dans la compétition disputeront la première finale de leur histoire. Qui succédera aux Chipolopolos tenant du titre, éliminés dès les phases de poule par les Etalons ? La réponse sera connue ce dimanche 10 février au Soccer city de Johannesburg.

Plus que quelque deux jours pour que les lampions de la 29e coupe d ‘Afrique des nations qui se dispute en Afrique du Sud s’éteignent. Pour cette 29e édition, le Burkina Faso, le Ghana, le Mali et le Nigeria sont les équipes appelées à vivre l’aventure jusqu’au bout.

Ces formations ouest africaines qui s’étaient distinguées dans les phases de poule en obtenant leur ticket pour les quarts de finales sont parvenues à arracher leur qualification pour le carré d’as respectivement face aux Eperviers du Togo, aux Requins Bleus du Cap vert, aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud et aux Eléphants de Côte d’Ivoire. Pour les demi-finales qui se sont disputées le mercredi 6 février, les Etalons du Burkina étaient face aux Black stars du Ghana et les Aigles du Mali devaient en découdre avec les Super Eagles.

De véritables derbys ouest africains. Pour la première demi-finale qui a opposé les Aigles du Mali aux Super Eagles du Nigeria, ce sont les Super Eagles qui ont volé haut. Les poulains de Stephen Keshi sont venus largement à bout de leur adversaire par le score 4-1. Les Super Eagles signent ainsi un retour triomphal dans la compétition.

Les Etalons en finale

La 2e demi-finale qui était très attendue par les fans du football burkinabè était naturellement celle qui opposait l’équipe fanion du Burkina à celle du Ghana. Au terme d’un match palpitant, les Etalons triomphe des Black stars du Ghana malgré un arbitrage scandaleux. Confiant les Etalons ont abordé la partie sans pression, déroulant un jeu cohérent.

Mais c’était sans vraiment imaginer qu’ils allaient avoir en face d’eux l’équipe non seulement du Ghana, mais aussi l’arbitre tunisien. Au fil de la rencontre ils s’en rendront compte comme bon nombre d’observateurs du football africain. Un penalty peu évident sera sifflé dès le premier quart d’heure.

Deux penaltys refusés à Jonathan Pitroipa avec à la clé un carton rouge, un but refusé à Préjuce Nakoulma, bref. Disons tout simplement que l’homme en noir de cette rencontre est passé à côté de son sujet. Charles Kaboré et ses camarades ont eu un moral de fer et une résistance psychologique exceptionnelle pour faire face à la situation.

Et surtout puiser dans leur dernière ressources pour offrir au Burkina Faso sa première finale de coupe Afrique. Partis avec pour objectif premier de franchir le premier tour de la compétition, les Etalons qui n’avaient plus atteint ce stade de la compétition depuis maintenant 15 ans, ont, sans doute, écrit une belle page de l’histoire dans la compétition.

Avec un jeu et une ambition, qui sont allés crescendo, les poulains du duo Paul Put-Sidi Napon ont déjoué les pronostics de la compétition pour atteindre le carré d’as et arraché de haute lutte leur ticket pour la finale.

Après Angola 2010 et Gabon Guinée-Equatoriale qui se sont soldés par des échecs dès les phases de poules, l’équipe burkinabè a démontré pour cette édition qu’elle a gagné en maturité avec des joueurs déterminés à jouer leur partition dans la compétition. Pour la finale qui se joue ce dimanche 10 février, les Etalons seront face à une équipe des Super Eagles complètement métamorphosée. Une équipe que Paul Put et ses poulains connaissent bien.

Car l’ayant déjà rencontrée dans les phases de poules. Une finale que Charles Kaboré et ses camarades vont devoir aborder sans Jonathan Pitroipa l’un des métronomes du jeu burkinabè cruellement sanctionné par l’arbitre tunisien Slim Jedidi.

On espère que le duo Paul Put - Sidi Napon trouvera d’autres éléments pour y faire face. Une chose est sûre l’équipe des Etalons malgré ces handicaps reste souder pour aborder la dernière étape de la compétition.

La chute des « grands »

Cette 29e édition de la CAN aura démontré qu’il n’y a plus de petite équipe et chacune d’elles méritait bien sa qualification. La preuve est que des équipes données pour grands favoris de la compétition ont soit mordu le gazon dès les phases de poules ou en quart de finales. Didier Drogba et ses coéquipiers en ont appris à leur dépend face à une équipe des Super Eagles en pleine construction.

C’est la chute d’un pachyderme qui avait pourtant en son sein des joueurs de qualité, avec surtout des individualités hors paires. Malgré tout le bien qu’on disait d’elle, la Côte d’Ivoire n’aura été que l’ombre d’elle-même.

Et on pourrait dire que c’est la chute d’une génération qui avait tous les atouts pour remporter au moins une fois le prestigieux trophée de la CAN. Il en été de même, sinon pire pour la Zambie tenante du titre qui n’a pu franchir le premier tour de la compétition.

Sans vraiment être une foudre de guerre, l’équipe zambienne avait créé la surprise à la campagne 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.

Le retour annoncé des équipes du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc) dans la compétition n’aura été finalement que l’effet d’un feu de paille malgré leurs potentialités. En tout cas des surprises, il en y a eues dans cette 29e édition de la CAN.

Roger W. NANA

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