Ouagadougou - Le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao a appelé jeudi, les gouverneurs de régions à faire un usage équilibré de la force et du dialogue en vue de contrer la montée de l’incivisme et de restaurer l’autorité de l’Etat.
Selon Beyon Luc Adolphe Tiao, l’incivisme fait perdre au Burkina Faso, ses valeurs et ses acquis, raison pour laquelle a-t-il ajouté, il faut adopter dès maintenant, une politique de tolérance zéro afin de restaurer l’autorité de l’Etat.
« Cela passe par la recherche du dialogue mais aussi par l’imposition de la paix et de l’ordre par le droit et par le recours circonstancié aux forces de l’ordre », a soutenu le chef du gouvernement.
Beyon Luc Adolphe Tiao a également invité « les gouvernants de proximité », à transformer « les immenses potentialités » de leurs régions en « réalités de développement ».
Pour le chef de l’exécutif, chaque région du Burkina Faso doit disposer de son pôle de croissance.
« Les défis demeurent énormes. J’exige de vous davantage de sacrifices, de don de soi et d’audace », a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre a remercié les gouverneurs de région pour les sacrifices consentis en faveur de la paix.
Il leur a également demandé de l’accompagner dans la mise en œuvre du programme présidentiel « Bâtir ensemble, un Burkina émergent » et de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).
Le porte-parole des gouverneurs, Toukoumnogo Léonard Guira, gouverneur de la région des Cascades, a affirmé la disponibilité de ses pairs à soutenir le premier ministre.
Cependant il a dit, lui avoir soumis des préoccupations qui entravent le fonctionnement des gouvernorats.
Selon M. Guira, ces préoccupations se résument à la vétusté du parc automobile (acquis en 2004), le manque de ressources humaines en quantité et en qualité, des problèmes d’équipements.
Beyon Luc Adolphe Tiao a été reconduit à la tête du gouvernement, le 2 janvier 2013. Il est le premier chef du gouvernement à avoir été investi par le parlement burkinabè, le 30 janvier 2013.
