L’arbitre tunisien Slim Jdidi a été suspendu par la Confédération africaine de football (CAF), jeudi, soit 24h après le très controversé match Burkina Faso-Ghana qu’il a dirigé dans le cadre des demi-finales de la 29-ème Coupe d’Afrique des nations qui se joue en Afrique du Sud depuis le 19 janvier.
Selon le site du journal français l’Equipe visité à APA, le secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani, a reconnu la mesure, soulignant que l’instance du football continental ’’n’est pas heureuse de l’arbitrage du match. Nous savons qu’ils (les arbitres) peuvent faire des erreurs mais nous espérons un meilleur niveau d’arbitrage. Ils sont classés sur chaque performance et en se basant sur ce classement, l’arbitre tunisien est suspendu pour une période qui est encore à déterminer’’.
Concernant l’appel introduit par le Burkina Faso pour annuler le carton rouge décerné à son joueur-vedette, Jonathan Pitroipa, El Amara a déclaré : ‘’Le comité d’organisation n’a pas le pouvoir de changer une décision arbitrale. Si l’arbitre a admis une faute dans son rapport, le comité la prendra en considération et rendra une décision si nécessaire. Mais ce rapport (celui fait par l’arbitre après le match) est définitif’’.
L’arbitre tunisien s’est attiré les foudres des Burkinabè et de plusieurs sportifs et journalistes en refusant à Pitroipa à la 117-ème mn un pénalty.
A la place, il a considéré que la chute du joueur était une simulation et lui a décerné un carton jaune qui, associé à un premier qu’il avait reçu pour faute de main, lui a valu l’expulsion durant les prolongations.
A ce moment, les deux équipes étaient à égalité 1 but partout.