Réception de salles de classes par ci, pose de première pierre par là, visite d’infrastructures ou lancement de travaux dans des localités à tel endroit. C’est à cet exercice que s’est livré le maire de Koudougou, accompagné par les journalistes, pour une sortie de presse dans des secteurs et villages de la commune. Deux jours donc, les lundi 28 et mardi 29 janvier 2013, Jérôme Zoma, a fait la ronde des chantiers ouverts au titre du budget 2012. Des chantiers qui engloutiront un peu plus de 200 millions de nos francs.
Le cortège était constitué du maire Jérôme Zoma, de la 2e adjointe au maire, Djénéba Kiemdé, de responsables des services techniques de la mairie et d’une dizaine de journalistes de radios et presse écrite présentes à Koudougou. Premier arrêt, centre-ville, à hauteur de l’ancienne compagnie de gendarmerie, chez les vendeuses de fruits et légumes. Là seront érigées une vingtaine de boutiques pour ces vendeuses. Le maire a pris le temps pour expliquer aux commerçantes le processus de construction. Il leur a dit que les boutiques seront réalisées dans un délai de deux mois par l’entreprise Multi service international (MUSI) de Daouda Yaméogo, pour un coût de 31 millions. Les vingt boutiques étant inférieures au nombre des femmes, celles-ci devront faire un choix concerté des bénéficiaires. Jérôme Zoma a spécifié que les bénéficiaires devront être déjà installées sur le site. ‘’Si ça se passe bien, on va poursuivre l’initiative’’, a ajouté le maire. La responsable des vendeuses, Yaméogo Kady, a exprimé leur joie de bénéficier d’infrastructures modernes pour leur travail.
Au secteur 3, dans l’enceinte de l’école bilingue, est érigée une salle de classes pour les enfants de la maternelle publique de l’école. La salle ainsi que d’autres réalisations annexes ont coûté 11, 500 millions et ont été exécutées par le Bureau de Travaux de Génie et d’Etudes Topographiques (BTGET) de Damien Zongo. Nous avions trouvé les 84 bambins de la maternelle toujours dans leur classe en tôles et en paille. D’où la joie d’Augustin Yaméogo, représentant des parents d’élèves, et de Monique Zongo, l’une des trois monitrices, de savoir que bientôt les enfants emménageront dans une infrastructure nettement plus confortable. A l’école de Koudyiri, au secteur 1, c’est une salle de classe flambant neuve qui a été mise à la disposition du personnel et des élèves. Ce sont les parents d’élèves qui ont débuté les travaux, jusqu’au chaînage (600 000 F), puis ont sollicité la mairie qui a achevé le chantier en y injectant 2 800 000 par le biais de l'entreprise Wend-Yam. Les doléances du directeur de l’école Pascal Coulibaly ? L’électrification de l’école, l’adduction en eau courante et la construction de l’école de Koudyiri ‘’B’’, actuellement sous paillotte, en matériaux définitifs.
A Kikigogo, village situé à 15 km de Koudougou, trois classes, un bureau du directeur, un magasin et des latrines de quatre postes ont été construits en moins de trois mois à hauteur de 25 millions par ESF (Entreprise Siemdé Issouf et frères). ‘’Nous sommes venus juste voir le chantier, le mettre à votre disposition, en vous demandant de veiller avec les enseignants et les élèves à l’entretien des locaux’’, a confié le maire au chef de Kikigogo et à la population.
Toujours des écoles paillottes à Koudougou
Lendemain mardi 29 janvier, cap sur Soumbouèlè, 15 km de Koudougou. L’entreprise MUSI de Daouda Yaméogo a deux mois pour faire sortir de terre une école de trois classes. Coût, 15 millions. Sous la conduite du directeur de l’école, Boubacar Séraphin Coulibaly, nous avions visité ce qui tient lieu de salles de classe de l’école de ce village. Deux rustiques ouvrages en banco et en paille, de moins de 02 mètres de haut, dans lesquels s’entassent plus d’une centaine d’élèves. Nombreux sont les membres de la délégation qui se sont étonnés de voir que dans la commune de Koudougou, il y a toujours des classes, voire des écoles en paillotte. L’exemple de Koudyiri, Soumbouèlè et bien d’autres sont là pour rappeler aux autorités qu’il y a toujours du boulot afin d’offrir aux enseignants et aux élèves de bien meilleures conditions de travail.
Pour Sigoguin, c’est plutôt des réfections qui ont été réalisées sur trois classes de l’école. Selon le directeur Kouakou Yaméogo, les murs fendillés, avec le crépissage et la tyrolienne qui s’effritaient, menaçaient de tomber. Les travaux de réfection ont coûté 6 400 000 F et ont duré 01 mois. Selon le directeur, après cette réhabilitation, c’est l’insuffisance de tables-bancs qui retient un peu la joie des 800 élèves et des 09 enseignants. Avant de prendre congé, le maire Jérôme Zoma s’est livré à une séance d’arithmétique avec les élèves de CE1 et CP2, tenus respectivement par Mme Bayoulou Yéré et Boniface Nana.
La dernière localité de notre sortie de presse fut Péyiri, 10 km de Koudougou. L’école de ce village bénéficiera, dans deux mois, d’une salle de classe, pour décongestionner les sept (07) déjà existantes. C’est l’entreprise MUSI qui est attributaire du marché pour un coût de 06 millions de nos francs. Les maîtres (ils sont 10) ont sollicité à l’entrepreneur Daouda Yaméogo, la réhabilitation de la pompe en panne depuis belle lurette. Celui-ci a dit vouloir voir d’abord la nature de la panne avant toute promesse. Toujours dans ce village, le maire et la 2e adjointe au maire, Djénéba Kiemdé, ont procédé à la pose de la 1re pierre de la maternité de Péyiri. L’ouvrage plus des latrines seront construits par l’entreprise Kaboré Placide Elie (KPE) pour un coût de 23,600 millions en trois mois. A fin de la tournée, le maire a formulé le vœu de voir les chantiers en cours exécutés de façon diligente et dans les délais, afin que les populations puissent profiter des services et du bien-être qu’ils procureront.