Ouagadougou (Burkina) - Le Collectif anti référendum (CAR), mouvement de la société civile burkinabè ayant contribué a la chute de Blaise Compaoré, a été rebaptisé Citoyens africains pour la renaissance (CAR), à l’issue de son 1er congrès extraordinaire tenu à Ouagadougou.
Selon ses concepteurs, le CAR entend désormais soutenir et défendre la démocratie et le respect de l'Etat de droit en Afrique et au Burkina Faso en particulier.
En effet, après l'insurrection populaire de fin octobre 2014, le Collectif anti référendum (CAR) souhaite s'adapter au processus transitionnel en cours et prendre part de manière active à l'avènement d'une démocratie véritable au Burkina Faso.
C'est ainsi qu'à l'issue d'une assemblée générale et d'un 1er congrès extraordinaire tenus les 21 et 22 mars 2015 à Ouagadougou, le mouvement a adopté des résolutions et des recommandations dont un changement de dénomination de la structure formant un nouveau bureau dans la même lancée.
Composé de 27 membres, le nouveau bureau du mouvement Citoyens africains pour la renaissance est présidé par Hervé Ouattara qui a dirigé le CAR depuis sa création.
Les membres du bureau comptent mettre en place un observatoire sur la transparence des élections, à l'orée des prochaines échéances électorales.
Pour Hervé Ouattara, "le CAR s'est senti interpellé pour accompagner la Transition et surtout être en phase avec les aspirations des peuples burkinabè et africains".
Le CAR est un mouvement de la société civile burkinabè qui a vu le jour en 2014, quelques mois avant la chute de Blaise Compaoré.
A côté d'autres associations d'activistes et de partis politiques de l'opposition burkinabè, le CAR, farouchement opposé à la révision de l'article 37, a contribué à l'insurrection populaire de fin octobre ayant entrainé la chute de Blaise Compaoré.
ALK/od/APA