Ziniaré -Dans le cadre du projet Identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest , l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA) a organisé du 12 ,13 et 14 mars 2015 à Ziniaré, un atelier de mise en place de la plateforme d’innovation multi acteurs d’identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche et le renforcement des capacités des membres de la plateforme .
Les parties prenantes dans le domaine du sorgho sont retrouvées pour une rencontre s’inscrivant dans le cadre du projet Identification d’options politiques et strategiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest.
Ce projet vise à contribuer a une meilleure connaissance de leur fonctionnement et des services dont elles ont besoins, identifier les goulots d’étranglement à l’utilisation des résultats de la recherche et de renforcer les capacités afin de faire un meilleur arbitrage pour le développement de l’agriculture familiale.
Il couvre six pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont le Sénégal, le Mali le Benin, le Togo, le Burkina Faso et le Niger. Cet atelier de formation a permis aux participants de mettre en place la plateforme l’innovation multi-acteurs d’identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche.
Et de former les membres de la plateforme en approche recherche intégré pour le développement IAR4D et en plateformes d’innovation (PI). Le formateur a indiqué que lel’IAR4D est un nouveau concept dans la recherche qui permet de mettre ensemble plusieurs discipline, plusieurs idées pour faire atteindre les objectifs. Et le PI est structure dynamique impliquant une multi acteurs qui permet d’appliquer et de mettre en œuvre concrètement le concept l’IAR4D sur le terrain.
Les participants ont également ont compris ce qu’ ’est une chaine de valeur et ses différentes segments d’activités sur un produit donné. Le docteur Sibiri Jean Baptiste Taonda, coordonnateur du projet AGRIFAM au Burkina a fait une présentation du programme des activités du projet. Il a expliqué que AGRIFAM s’inscrit dans les missions assignées à l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA) qui consistent à développer des activités de recherche pour appuyer le développement agricole. L’efficacité et l’efficience de la diffusion des technologies et les innovations participent à l’accomplissement de cette mission.
Dr Taonda a souligné que la plateforme d’innovation est la voie approprié pour aborde le développement de la chaine de valeur d’un produit, elle intègre différentes approches pour abordé les problèmes et exploiter les opportunités au niveau d’une chaine de valeur. Au Burkina Faso l’équipe est coordonnée par l’INERA et l’équipe a retenu le sorgho comme produit devant faire l’objet des investigations. L’approche utilisée dans le présent projet est la plateforme d’innovations regroupant des acteurs clé de la chaine de valeur du sorgho et des services de recherche et d’accompagnement des producteurs.
Les débats se sont déroulés autour des questions liées à l’identification des défis, aux opportunités et aux priorités d’action de la plateforme. Il s’est agi également de la sélection des technologies et des bonnes pratiques à promouvoir. Après les échanges, les participants se sont approprié le contenu du programme. Aussi, des propositions et amendements ont été apportés par les uns et les autres.
Les rôles des différents acteurs ont été définis dans la plateforme. Initiée par le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), la stratégie mise en œuvre projet AGRIFAM dans les pays membres repose sur le concept de plateforme d’innovation regroupant des structures de recherche, des organisations de producteurs, des services techniques d’appui-conseil et de vulgarisation agricoles, des ONG et de la société civile. Selon le haut commissaire de la province d’Oubritenga Emilienne Koumsaga /Yanogo, la faible adoption des technologies et des innovations générées par la recherche agricoles sont les principales causes de la contreperformance des exploitations familiales.
Et pour le Haut Commissaire le projet AGRIFAM est l’amélioration des conditions de vie et de production des exploitations agricoles et familiales pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Les acteurs, s’est réjoui de la mise en place de cette plateforme car selon eux, ce sont les différents maillons de la filière sorgho du Burkina qui se sont retrouvés pour échanger sur la création de cette plateforme.
Abdiass Cyprien SAWADOGO
Saibou BARRY