La République de Chine Taïwan vole au secours de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en lui apportant des ordinateurs et un appui financier d'environ 650 millions de francs CFA. La cérémonie de remise de ce don a eu lieu le 24 mars 2015, à Ouagadougou.
Apporter sa modeste contribution afin que les votes soient libres et transparentes. C’est ce que la Chine Taïwan entend faire en offrant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du matériel et un appui financier. Il s'agit de 327 ordinateurs dont 300 ordinateurs de bureau et 27 ordinateurs portables qui correspondent à environ 212 millions de franc CFA et un chèque de 1 million d’euros soit 650 millions de francs CFA. Le geste taïwanais est intervenu le mardi 24 mars 2015 au siège de l’institution. L’ambassadeur de République de Chine Taïwan, Shen Cheng-Hong dit être convaincu de la nécessité pour tout pays démocratique en voie de développement d’organiser des élections. «De notre soutien, et au regard du budget élaboré et présenté par la CENI aux partenaires techniques et financiers, nous espérons qu’il va permettre au gouvernement burkinabè, à l’administration électorale, dans la préparation et la gestion du scrutin, de s’outiller efficacement pour l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes (…)», a expliqué ce dernier. Outre ce geste à la CENI, le gouvernement Taïwanais a mis à la disposition du National Democratic institute Burkina (NDI), la somme de 117 millions de francs CFA. «Cette remise illustre l’engagement, la volonté de la République de Chine Taïwan à soutenir et à rester au côté du peuple burkinabè dans sa quête de bonne gouvernance (…)», a expliqué l’ambassadeur. Le président de la CENI, Barthélémy Kéré, quant à lui, n’a pas tari de remerciements pour ce geste, combien «important» pour son institution. «Quand il y a trop de farine dans la bouche on ne plus parler», s’est-il réjoui. Pour lui, la République de Chine Taïwan a joint «le geste à la parole» Il a, par ailleurs invité les autres partenaires à emboîter le pas. «Pour que nous puissons très rapidement boucler le budget des élections», a-t-il ajouté.
J. Benjamine KABORE
(stagiaire)