Dans le cadre des interventions des organisations de la société civile actives en éducation, le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base au Burkina Faso (CCEB/BF) avec l’appui de Aide et Action Burkina a organisé, le 25 janvier dernier, à son siège à Ouagadougou, une session de renforcement des capacités des acteurs sociaux sur l’importance de l’utilisation de la communication dans leurs missions.
Cette session de formation intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase du programme d’amélioration et de diversification de l’offre éducative en Afrique de l’Ouest (PADOEII).
Aide et Action en partenariat avec le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base (CCEB-BF) ont développé un programme pays de suivi citoyen et d’appui aux initiatives alternatives d’éducation au Burkina Faso.
Ce programme pays se décline en plusieurs activités dont, entre autres, le renforcement des capacités des réseaux de concertation des acteurs de l’éducation au niveau national.
Cette initiative de formation se justifie par les constats suivants : le déficit en communication interne, la non-participation des membres au fonctionnement des réseaux, l’insuffisance de culture de communication à l’interne et à l’externe, l’absence d’espaces de concertation et de dialogue entre les réseaux, etc.
En organisant cette session de renforcement des capacités au profit de la dizaine de représentants des structures associatives, le CCEB et son partenaire veulent renforcer les capacités des réseaux au vu des résultats des conclusions de l’audit organisationnel de sa structure.
La formation permettra, d’une part, de mettre en place des plans de renforcement des capacités et d’autre part, de contribuer au renforcement des outils de partage, de coopération, de collaboration et à la dynamisation des espaces de concertation des réseaux en éducation dans le cadre de la décentralisation/déconcentration de l’éducation.
Somme toute, à l’issue des échanges fructueuses des séminaristes, ceux-ci ont pris connaissance de certains outils de communications utiles à l’intervention. Au terme de leurs travaux, les participants ont adopté un mécanisme de partage et d’échanges d’informations entre leurs structures, ce, dans la vision des interventions en synergie et de façon plus efficace.