Belko club a organisé, le 11 septembre 2012 à Ouagadougou, une marche pour la paix et ce, en mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Onze ans après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les souvenirs sont encore vivaces dans les esprits, même en dehors du pays de l’oncle Sam. Pour commémorer ce triste anniversaire au Burkina Faso, l’association Belko club a organisé une marche pour la paix à Ouagadougou, hier mardi 11 septembre 2012, 11 ans, jour pour jour. Partis de la Télévision BF1, les marcheurs, munis de fanions burkinabè et américains, se sont ébranlés vers l’ambassade des Etats-Unis sise à Ouaga 2000. Après plus d’une heure devant le bâtiment abritant l’ambassade, c’est le porte-parole des lieux, Lasean Brownet le premier conseiller, Christopher Davis, qui sont venus écouter les marcheurs d’une matinée. Le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Amadou Dicko, qui a également damé le pavé avec les jeunes, après un bref entretien dans la langue de Shakespeare avec les responsables de l’ambassade a, au nom de Belko Club, remis un tableau au porte-parole de l’ambassadeur. Le tableau, explique Amadou Dicko, est symbolique, mais son contenu, a-t-il poursuivi, est parlant : « la paix aux Etats-Unis, c’est également la paix au Burkina Faso ». Pour M. Dicko qui estime que ces jeunes représentent un échantillon du peuple burkinabè, il était nécessaire de venir une fois de plus témoigner la compassion du peuple burkinabè à celui des Etats-Unis d’Amérique, leur renouveler l’amitié du pays. Il a saisi l’occasion pour exprimer l’engagement « du pays des Hommes intègres » en faveur de la paix.
Pour l’initiateur de la marche, Belko Tall, président de Belko club dont le crédo est de « travailler pour la paix dans le monde et l’amitié entre les Hommes », cette action vise à partager la paix avec les Etats-Unis. Une marque d’amitié saluée par les responsables de l’ambassade. Pour le premier conseiller, Christopher Davis, cette marche est « un geste de solidarité ». Il a rappelé que « le 11 septembre est un anniversaire sombre, triste et malheureux. Mais nous essayons de regarder en avant, de tourner la page, de voir l’avenir. »
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