Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et les médias du Burkina Faso, ont signé le jeudi 31 janvier 2013 à Ouagadougou, un protocole d’accord. Le partenariat va permettre aux médias locaux d’être davantage associés aux activités du festival.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) veut désormais, intégrer davantage les médias burkinabè dans ses activités. Pour l’effectivité de cet objectif, il a signé le jeudi 31 janvier 2013 à Ouagadougou, un protocole d’accord avec les responsables d’organes de presse du Burkina Faso pour la couverture médiatique de l’édition 2013. Le délégué général du Fespaco, Michel Ouédraogo, a d’abord remercié les représentants des médias d’avoir accepté cette convention. Il a ensuite, indiqué que dans son programme, le festival a décidé d’associer les journalistes dans tout ce qu’il entreprend.
Pour preuve, Michel Ouédraogo a fait savoir que pour la 23è édition qui va se dérouler du 23 février au 2 mars 2013, le festival a invité les journalistes locaux dans tous ses voyages internationaux. « Nous avons mis tous les moyens pour que les médias burkinabè soient représentés, car aucun événement ne peut avoir de la visibilité sans les journalistes », a dit le DG du FESPACO. Dans le protocole d’accord, a fait savoir M. Ouédraogo, « nous comptons organiser des sessions de formation, afin d’outiller les journalistes sur la critique des films ». En outre, il a continué, en soutenant qu’il compte adjoindre les hommes des médias aux festivals internationaux auxquels ils sont invités dans le but de leur permettre de juger et de qualifier le FESPACO. « C’est à nous de valoriser notre festival et pour cela, je souhaite que le partenariat soit très fort », a-t-il lancé à l’encontre des organes de presse. Quant au représentant des responsables de presse et directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, il a salué le partenariat qui, à son avis, est la preuve que le Fespaco fait confiance aux médias nationaux. « C’est un événement qui fait connaître l’image de notre pays et de ce fait, c’est un devoir pour la presse nationale de l’accompagner dans ses activités et nous sommes disponibles à le faire », a laissé entendre M. Zida. Il a ensuite, apprécié l’initiative du festival d’organiser des ateliers de formation pour permettre aux journalistes de mieux traiter l’information cinématographique. Pour ce qui est des Editions Sidwaya, en dehors de la convention de partenariat avec les médias locaux, elles ont signé une autre. Il s’agit de la production d’un bulletin d’information dénommé « FESPACO News » au profit du festival, à l’occasion de la 23è édition. Il va traiter essentiellement de l’actualité du Fespaco en français et en anglais. Ce contrat reflète la vision de l’entreprise de presse publique qui est de valoriser le cinéma burkinabè et africain. La 23è édition du Fespaco qui a pour thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », va mettre en compétition 101 films venant de 35 pays. Pour la réussite de l’événement, le comité d’organisation a tenu des conférences internationales dans des pays africains et européens dont le Gabon, la Belgique et la France.