En fin de mission après 3 ans et demi passés, au Burkina, l’ambassadeur du Japon, Tsutomu Sugiura et son épouse, ont donné un dîner le vendredi 1er février dernier, à sa résidence, à Ouaga 2000. Ce moment de partage a vu la présence de membres du gouvernement, de membres du corps diplomatique ainsi que d’amis venus témoigner leur reconnaissance.
A quelques jours de la fin de Sa mission, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tsutomu Sugiura a convié l’ensemble du corps diplomatique, des membres du gouvernement, la presse nationale… à un dîner d’au revoir, le vendredi 1er février 2013, à son domicile, sis à Ouaga 2000.
Arrivé au Burkina le 27 juin 2009, le diplomate nippon a affirmé s’être toujours senti “à l’aise avec les Burkinabè“. « J’ai vraiment de la chance d’avoir pu travailler dans un pays aussi amical et hospitalier que le Burkina Faso. Mes voyages à l’intérieur du pays m’ont permis d’apprécier la chaleur de l’accueil des Burkinabè et leur esprit de partage », a confié Tsutomu Sugiura.
Il a également passé en revue certains événements marquants, tels que les inondations du 1er septembre 2009, le séisme et le tsunami de l’Est du Japon de mars 2011, les troubles sociaux et les mutineries de 2011, la crise alimentaire de 2012… « A l’occasion du grand séisme, le peuple et le gouvernement burkinabè ont manifesté leur générosité et leur solidarité. Le peuple et le gouvernement japonais ne peuvent jamais l’oublier », a reconnu le premier ambassadeur résident du Japon au Burkina Faso. Au regard de cela, Tsutomu Sugiura a affirmé que “les peuples japonais et burkinabè sont liés par une amitié à toute épreuve“.
Une coopération qui s’est manifestée sur le plan économique par la signature d’accords de partenariat d’un montant total de 11,2 milliards de yen (entre 63 et 83 milliards de F CFA), dont 30% pour le secteur de l’agriculture, 28,6% pour l’éducation, 13, 5% pour l’eau et l’assainissement, 12, 3% dans la lutte contre les changements climatiques, 3, 4% pour la culture et 11, 7% pour les autres secteurs.
Cependant, Tsutomu Sugiura a laissé entendre qu’il y a encore des choses qu’il n’a pu réalisées, notamment “l’investissement direct des sociétés japonaises au Burkina Faso“. A l’issue de son allocution, le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a, après avoir remercié le diplomate nippon pour le travail qu’il aura abattu, a porté un toast à son honneur.
En rappel, de nombreuses personnalités étaient présentes dont le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Gnissa Esaïe Konaté, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, l’ex-ministre de l’Agriculture, Laurent Sédego, les ambassadeurs d’Algérie, de Côte d’Ivoire, le médiateur du Faso, Déborah Traoré, représentant résident du PNUD, Pascal Karorero.