Exécution du budget de l’Etat, gestion 2012 : Lucien Bembamba évalue le travail des acteurs de la chaîne de dépenses #aOuaga

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Exécution du budget de l’Etat, gestion 2012 : Lucien Bembamba évalue le travail des acteurs de la chaîne de dépenses

Publié le lundi 4 fevrier 2013 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
Lucien Marie Noël BEMBAMBA, Ministre de l’Économie et des Finances
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012

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Activités gouvernementales 2013

Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie-Noël Bembamba, a rencontré, vendredi 1er février 2013, à Ouagadougou les directeurs de l’administration et des finances, les personnes responsables de marchés et les directeurs des marchés publics des ministères et institutions. Il était question d’évaluer le travail de ceux-ci en vue d’adopter une meilleure formule qui leur permettrait de mieux contribuer à la bonne exécution du budget.

D’entrée, le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie-Noël Bembamba, a souligné l’importance d’une meilleure exécution du budget : ‘’La qualité de la gestion du budget impacte sur les résultats attendus de la politique du gouvernement ‘’. D’ailleurs, c’est fort de cette conviction que son département a initié cette rencontre avec les directeurs de l’administration et des finances, les personnes ressources de marchés et les directeurs des marchés publics des ministères et institutions. Laquelle rencontre se présente comme un cadre d’évaluation du travail des acteurs de la chaine de dépenses en vue d’adopter la meilleure formule qui leur permettrait de mieux contribuer à la bonne exécution du budget.

Au cours donc de la rencontre, deux préoccupations essentielles ont été abordées : l’efficacité de la dépense et la bonne gouvernance. Pour la première préoccupation, il s’est agi de voir comment il est possible d’être beaucoup plus efficace en matière de dépense à partir des ressources mobilisées. Et, selon le ministre de l’Economie et des Finances, ‘’cela passe par la programmation’’. ‘’Il faut qu’il y ait une bonne programmation des dépenses et que l’exécution se fasse conformément à la réglementation’’, a-t-il laissé entendre. Pour ce qui est de la bonne gouvernance, le ministre a indiqué qu’il faut avoir le courage de ‘’combattre franchement les pratiques qui ternissent l’image de tous ceux qui ont en charge la gestion des deniers publics’’. Par ailleurs, il a partagé avec les participants, les conclusions de l’audit financier et comptable des directions de l’administration et des finances (DAF) et des personnes responsables des marchés (PRM), réalisé en 2011.

L’objectif recherché à travers cet audit était de s’assurer de la bonne gestion des crédits budgétaires, de formuler des recommandations au vu des insuffisances et risques identifiés et d’apporter un appui conseil. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour expliquer la nouvelle organisation du ministère de l’Economie et des Finances. Pour la gestion 2012 du budget de l’Etat, a relevé le ministre de l’Economie et des Finances, une bonne performance a été observée dans le recouvrement des recettes par les régies de recettes. Toute chose qui a permis, selon lui, ‘’de couvrir tout au cours de l’année, les nouvelles dépenses tout en évitant les régulations de crédits budgétaires des ministères et des institutions’’. Toutefois, il a interpellé les participants sur quelques difficultés qui minent principalement l’exécution des dépenses d’investissements et des déblocages de fonds. Au titre des investissementss, a-t-il fait remarquer, l’inscription par certains départements ministériels de projets d’investissement dont les éléments de maturité n’ont pas été au préalable assurés, constitue un véritable blocage pour l’exécution budgétaire. Pour ce qui des déblocages de fonds, a-t-il continué, il se pose le problème de la justification des précédents déblocages avant de pouvoir bénéficier des tranches ultérieures. Pour corriger toutes ces insuffisances et consolider les efforts pour une gestion efficace de la dépense publique, le ministère de l’Economie et des Finances veut donc instaurer un cadre permanent de concertation dénommé « Rencontre des acteurs de la chaine de dépense ».

Par Alphonse Chiba GUEBRE

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