Le Burkina Faso célèbre ses 20 ans d’engagement dans les opérations de maintien de la paix. Occasion pour ce pays de répondre, entre autres, aux besoins spécifiques liés au genre sur les théâtres d’opérations dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. C’est ce qui explique la tenue de l’atelier de validation du document de stratégie d’intégration du genre dans le déploiement des personnels de la police nationale et de la gendarmerie nationale aux opérations de paix les 30 et 31 janvier à Ouagadougou.
Au jour du 31 janvier 2013, environ 1 300 policiers, militaires et gendarmes burkinabè sont en mission de paix dans le monde. Et le Burkina Faso, conscient du rôle important que jouent les femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, s’est engagé résolument sur le chemin de l’intégration du genre dans le déploiement des personnels de la police nationale et de la gendarmerie nationale aux opérations de paix.
Une plus forte implication des femmes burkinabè dans la recherche de la paix
Ce document, à travers son plan d’actions, peut servir de « guide d’orientation pour les années à venir dans le sens d’une plus forte implication des femmes burkinabè dans la recherche de la paix en Afrique et dans le monde ». Pour le Secrétaire général (SG) du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Eric Y. Tiaré, « il ne s’agit pas simplement d’augmenter le nombre de femmes au sein desdites institutions, mais surtout de changer les mentalités, de créer de meilleures conditions d’épanouissement, de former adéquatement les personnels afin qu’ils puissent être efficaces dans les missions de paix ».
Paix, sécurité stabilité, comme priorité
L’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Ivan Roberts, a, pour sa part, affirmé que son pays « le Canada place la paix, la sécurité et la stabilité au cœur de ses priorités, nationales et internationales ». Et à travers le centre Pearson qui est le chef de file mondial dans l’élaboration de stratégies et de solutions relatives à la paix et à la sécurité, le Burkina Faso a bénéficié durant les deux jours de l’atelier, de la formation du personnel de sécurité dans les opérations de maintien de la paix.
Et par ces actions, le centre entend engendrer des changements sociaux positifs en travaillant avec ses partenaires pour renforcer la règle du droit et promouvoir le respect des droits de la personne dans le monde entier. Le diplomate canadien n’a pas manqué de féliciter le Burkina Faso pour son engagement et son implication dans ces opérations de maintien de paix.