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© Autre presse par Roger Nana
La Coordination des élèves et étudiants burkinabè (CEEB) a animé une conférence de presse le 23 février 2015 sur la crise scolaire à Niangoloko dans la province de la Comoé |
Les étudiants de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement ont organisé, le lundi 23 mars 2015, au sein de leur institut, sis dans l’enceinte de l’Université de Ouagadougou, un sit-in. Lequel sit-in se justifie par le fait que certains des leurs ont été exclus de l’établissement et d’autres interpellés par la gendarmerie. Pour ce faire, ils exigent le départ sans condition de leur directeur général, Hama Maïga, et de leur secrétaire général, Kouassi Kouamé.
Exiger le départ du directeur général et du secrétaire général de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement, tel était le mobile du sit-in des étudiants de cet institut, le lundi 23 mars 2015. Cela fait suite à l’exclusion de l’établissement de huit étudiants et de l’interpellation de leurs camarades par la section criminelle de la gendarmerie. Parmi les interpellés, le président de l’association des étudiants. Pour ce faire, c’est le secrétaire général de l’association des étudiants, Saïdou Hamani Tahirou, qui a été mandaté pour le représenter. Ce dernier que nous avons rencontré a affirmé que le directeur général de l’institut a mis en place un comité de sortie de crise dans le but de trouver un consensus à leur problème. A leur grande surprise, a-t-il dit, aucune conclusion de ces médiations n’a été signée. Pire, le directeur général a décidé d’exclure 8 étudiants de l’institut, y compris tous les membres du bureau des étudiants. Face à cette situation, les étudiants ont dit avoir tenu une assemblée générale, le dimanche 22 mars 2015 où il a été décidé de la tenue dudit sit-in qui se veut pacifique, selon les propos du secrétaire général. Pour le renvoi de leurs camarades de l’institut, il a laissé étendre que cela n’a pas suivi les règles. «Dans toute école, pour renvoyer un élève, il faut un conseil de discipline. Il faut un conseil des professeurs pour certaines écoles. Il n’y a jamais eu au 2IE un conseil de profs, ni de discipline qui a décidé d’un quelconque renvoi. C’est le directeur lui-même qui a signé la note de service tout seul disant que nous sommes définitivement renvoyés de l’institut. Hama Maïga veut nous faire partir, mais s’il ne fait pas attention, c’est nous qui allons le faire partir ». Donc, le mobile de ce renvoi, de son humble avis, se justifie par le fait qu’ils sont les leaders des étudiants. Considérant cela comme un abus de la part de leur directeur, les étudiants ont confié qu’ils prendront contact avec la Justice pour rentrer dans leur droit. Ainsi, la lutte ne fait que commencer, de son point de vue. « C’est aujourd’hui (lundi 23 mars 2015) que la lutte a commencé et nous irons jusqu’au bout. Nous n’allons pas arrêter cette lutte tant qu’il y a une plainte contre les étudiants au niveau de la gendarmerie, tant que les 8 membres de l’association et les chefs des communautés qui ont été renvoyés ne sont pas remis dans leur droit, tant que les revendications des étudiants ne sont pas satisfaites ». Selon le secrétaire général, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le retrait des badges de certains de leurs camarades déjà inscrits. Pour ce faire, les étudiants affirment ne plus retourner en classe sans des engagements du DG signés. La direction générale de l’Institut étant fermée, nous n’avions pas pu rentrer en contact avec les premiers responsables
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