Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a reçu en audience le mardi 17 mars 2015 à Ouagadougou, deux députés français. Francois Loncle et Pierre Lellouche sont allés prendre des nouvelles de la Transition
La Transition n’entache en rien les relations entre le Burkina Faso et la France. Et pour cela, le député du parti majoritaire, Pierre Lellouche et celui de l’opposition François Loncle sont allés rendre visite au Premier ministre Yacouba Isaac Zida, le mardi 17 mars 2015. «Nous sommes venus dire notre attachement et notre amitié au peuple burkinabè. Nous suivons cette Transition avec beaucoup d’attention et nous lui, souhaitons bonne chance», a laissé entendre le député de Paris, Pierre Lellouche à sa sortie. Pour lui, le Burkina Faso occupe une place importante dans la stabilité de la région. Ce qui explique, selon lui, l’attachement de la France à ce que la Transition soit bien ménée et que la paix et la stabilité demeurent. En ce qui concerne les points abordés avec le Premier ministre Zida, M. Lellouche a cité la préparation et les coûts des élections, la situation économique du pays, etc. «Nous voulons que les élections se passent bien, qu’elles soient honnêtes et transparentes afin que chacun puisse s’exprimer», a souhaité le député parisien. Quant au député de l’Eure, François Loncle, il a ajouté avoir abordé avec le Premier ministre les questions de sécurité de la sous-région. A en coire ce dernier, l’insécurité est au cœur du combat que la France mène en Afrique. «La France est solidaire, et reste s’engagée, pour la sécurité au Sahel et dans toute la sous-région», a-t-il lâché.
J. Benjamine KABORE
(Stagiaire)