Le président français réaffirme l`attachement de la France à l`action de la Banque mondiale en faveur du développement, de la croissance et de l`emploi
PARIS - Le président français François Hollande a récu lundi à Paris le nouveau président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et a réaffirmé l'attachement de la France à l'action de la Banque mondiale en faveur du développement, de la croissance et de l'emploi.
Il s'agit de la première visite en France de M. Jim Yong Kim, nommé au poste du président de la Banque mondiale en juillet.
Les deux dirigeants ont eu un échange approfondi sur la situation de l'économie mondiale et la nécessité d'une mobilisation accrue des institutions financières internationales pour la stabilité et la croissance, selon un communiqué publié à l'issue de leur rencontre.
Selon le texte de l'Elysée, le président français a souligné, lors de sa rencontre avec le président Kim, les priorités de la France: lutter contre les déséquilibres économiques mondiaux, en recherchant une meilleure coordination entre les grandes zones économiques; amplifier les mesures en cours de consolidation de la zone euro pour en faire un pôle de stabilité et de croissance au sein de l'économie mondiale; accroître la coopération internationale pour réduire la volatilité des prix des matières premières agricoles qui fait craindre une nouvelle crise alimentaire; renforcer le soutien aux Etats fragiles....
S'agissant de la zone sahélienne, le président français a indiqué son souhait que le développement rural, notamment en zone sahélienne, fasse l'objet d'investissements plus importants. "La réunion de haut niveau consacrée au Sahel à New York à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 26 septembre, devra être l'occasion d'un engagement renforcé de la communauté internationale au profit des Etats de cette région (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad et Sénégal)", précise le communiqué.
Par ailleurs, M. Hollande a insisté sur la volonté de la France de s'impliquer davantage dans la lutte contre les flux financiers illicites. La Banque Mondiale estime que les montants sortant illégalement des pays en développement sont plus importants que le montant total de l'aide publique au développement.