« Nous avons livré 3 matchs aux scénarios différents. Pas un seul ne ressemblait à l’autre. Le premier match a été caractérisé par une égalisation dans les ultimes secondes, ce qui signifie débauche d’énergie pour y arriver. Le 2e, on l’a joué à 10. On parvient à mettre trois buts malgré l’infériorité numérique. Le 3e match, contre la Zambie, était celui de la qualification. Ça été une guerre de tranchée. L’équipe a fait preuve d’une solidarité remarquable. C’est certain que les corps ont été meurtris, c’est à nous de les réparer. Nous avons aujourd’hui une équipe touchée au plan physique et moral. Nous avons l’obligation de travailler à réparer les organismes. Physiologiquement, il y a des techniques pour récupérer rapidement. Nous appliquons des techniques de massage pour aider les corps à se reconstituer. Au plan mental, il faut trouver des motivations. Sur ce dernier point, je pense que le travail peut être plus facile. Car si une demi-finale historique ne motive pas, je ne sais pas ce qui peut motiver encore. En tous les cas, nous allons parler aux joueurs. Nous devons surtout être à l’écoute individuelle de chacun d’eux pour trouver les mots justes. C’est le moment de prendre soin des joueurs. Va-t-on y arriver ? Est bien divin qui pourra répondre à cette question. Je suis un technicien. Je vais, avec l’ensemble du staff médical m’y atteler, mais je ne saurai prédire le résultat. Toutefois, je note que la Fédération burkinabè de football s’est entourée d’une équipe professionnelle à tous les niveaux. Le travail est alors facilité ».