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Le Pays N° 5193 du 11/9/2012

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Eliminatoires can 2013 : Les Etalons doivent vite se ressaisir
Publié le mardi 11 septembre 2012   |  Le Pays




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Rentrés de l’expédition infructueuse de Bangui, les poulains de Paul Put doivent être en train de digérer leur courte défaite qui les met tout de même dans des difficultés. Que faire pour remonter la pente dressée par les Fauves de Bangui au complexe sportif Barthelemy Boganda appelé communément stade de 20 000 places ?

Qui des Fauves et des Etalons ira en Afrique du Sud pour les phases finales de la CAN 2013 ? La question trouvera sa réponse au soir du 13 octobre prochain au stade du 4-Août de Ouagadougou. En attendant, les Etalons doivent se reprocher de n’avoir pas montré assez de détermination face à des Fauves bien engagés et fortement galvanisés par leur public. A Bangui, les sabots de nos Etalons ont été bien mous alors qu’ils ont du potentiel pour contrer cette équipe des Fauves. On se demande alors pourquoi un tel résultat alors que les Etalons ont un groupe assez relevé ? Le système mis en place, le 4-2-4, a-t-il ralenti les ardeurs ? Le capitaine Charles Kaboré et Ali Rabo, bien que volontaires au milieu du terrain, ont fini par accuser un manque de souffle pour affronter ces agressifs Fauves qui n’avaient absolument rien à perdre. Pire, les joueurs centrafricains, en plus de leur volontarisme, ont joué avec le muscle, mettant permanemment en danger les Etalons qui avaient commencé à s’énerver sur le terrain face au silence coupable du trio arbitral gambien. C’est alors que deux cartons jaunes seront brandis à Charles Kaboré et à Paul Koulibaly. L’habituel système du 4-4-2 serait-il le meilleur ? Il aurait permis au moins une meilleure organisation du jeu avec plus d’hommes aguerris et fonceurs qui sont restés sur le banc de touche comme Florent Rouamba et Djakaridia Koné. S’ils s’étaient associés à Charles Kaboré et à Ali Rabo, on pouvait espérer que deux attaquants fassent le boulot en haut. Il est vrai que Moumouni Dagano qui joue ce rôle de pointe était absent. Il fallait que Préjuce Nacoulma supplée à ce rôle, mais il n’a pas été à la tâche. Et quand Alain Traoré sur qui tous comptait est transparent comme il l’a été, Wilfried Balima qui passe son temps à faire des simulations, les Etalons ne pouvaient pas espérer démonter les Fauves, même avec les provocations via la finesse de Jonathan Pitroipa qui n’a pas été également dans son bon jour. Face à un milieu de terrain diminué et au regard des assauts répétés des attaques des Fauves, il ne restait plus qu’à la défense de se serrer les coudes pour éviter le cataclysme. A ce niveau, on peut se réjouir des qualités « guerrières » de Mohamed Koffi qui a su maîtriser son côté droit. Madi Panendetiguiri, sur le côté gauche, est, certes volontaire mais accuse toujours des difficultés à redresser comme il faut la boule ronde lors de ses débordements. Paul Koulibaly, mis à part ses bévues de relance de la tête qui ont failli coûter cher aux Etalons, reste un défenseur qui a conscience de ses limites et qui se surpasse pour honorer le contrat. Le Lyonnais Bakary Koné a offert des derniers gestes qui ont évité aux Etalons de s’affaisser. L’unique but dans ce match découle d’un manque de concentration et de communication. C’est connu, le Burkina cherche toujours à renforcer sa défense. Les nombreuses occasions de but des Etalons tel ce tir-canon du capitaine Charles Kaboré et cette réception au mollet de Ahmed Touré suite à cette construction de balle entre Préjuce et Koffi qui a millimétré son centre, du gâchis ! Une des rares satisfactions reste le portier Germain Sanou. Ce jeune gardien appelé à remplacer Abdoulaye Soulama, blessé la veille du match, a montré de bonnes qualités. Il a sauvé son équipe en gagnant trois duels face aux attaquants centrafricains qui étaient nez à nez avec lui. Ses claquettes, ses plongeons et son heureuse concentration tout au long du match lui valent d’être le meilleur Etalon en cette soirée du 8 septembre. La défaite du match est consommée. Il reste à préparer dès maintenant le match retour car, les Fauves viendront jouer un nul à Ouagadougou. Si les Etalons ne veulent pas rater la prochaine CAN, il leur faudra faire leur autocritique sérieuse et s’appliquer le 13 octobre et surtout montrer plus de combattivité et de rage de vaincre. En plus de cela, l’Union nationale de soutien aux Etalons (UNSE) qui avait des délégués sur place à Bangui, a vu la mobilisation des supporters centrafricains. Il lui revient de mettre la meilleure stratégie en place pour transformer le stade du 4-Août en « enfer » pour les Fauves comme le stade de Bangui l’a été le 8 septembre pour les Etalons. Cette mobilisation doit commencer maintenant car, aucun calcul n’est admis pour le 13 octobre prochain. Il faut gagner, rien que gagner avec un score minimum de 2-0. Ils ont promis de se battre pour offrir cette qualification au peuple burkinabè. C’est ce qui rassure.

PROPOS D’ACTEURS

A l’issue du match deux joueurs, l’entraîneur national et le président de la FBF ont dit ce qu’ils pensent de ce match.

Charles Kaboré (capitaine des Etalons)

On n’est jamais heureux de perdre

Dans ce match, on devait au moins prendre un point, mais on a joué de malchance sur les coups qu’on pouvait exploiter. On est conscient de notre situation et c’est à nous maintenant de savoir comment la prendre au match retour. On n’a pas de choix, nous devons nous qualifier. On n’a vraiment pas eu de chance sinon, on a eu trois occasions de but et on n’a pas pu concrétiser. Je promets qu’on va produire du jeu au Burkina et gagner avec la manière. Je vais demander aux supporters de se mobiliser massivement pour nous soutenir le 13 octobre prochain. Nous avons vu la contribution du 12e homme à la victoire des Centrafricains. Ces supporters savent qu’ils n’ont pas une grande équipe mais ils la soutiennent quand même. Si un joueur sait que le peuple est derrière lui, il ne peut que transcender.

Jonathan Pitroipa (attaquant Etalon)

C’est sûr que tout le monde est deçu

On venait ici à Bangui pour ne pas perdre, mais malheureusement, on a perdu. Ça devient difficile pour nous. On est obligé maintenant de gagner largement à Ouaga pour espérer se qualifier. Au moment où on contrôle mieux la balle, on prend un but sur un manque de concentration. Sinon, sur le plan du jeu, les Centrafricains ne pouvaient pas nous inquiéter. C’est toujours difficile de prendre un but à l’extérieur. On n’a pu égaliser pour conforter notre position du match retour. Rien n’est encore joué dans cette qualification. On va tout faire pour arracher cette qualification. Cette défaite facilite la tâche des Centrafricains, mais je tiens à rassurer le public que nous sommes conscients que nous devons faire quelque chose, en gardant plus de vigilance sur les coups de pied arrêtés. J’ai remarqué que ça fait plusieurs fois qu’on prend des buts sur des coups de pied arrêtés. Au Gabon, on a aussi pris un but sur un corner. Avec le début de saison, c’est un peu difficile pour nous. C’est difficile d’avoir le même niveau de forme. Mais d’ici octobre, comme tous les championnats auront déjà commencé, on aura une meilleure forme.

Sita Sangaré (Président de la FBF)

Après un tel match, on ne peut qu’avoir des regrets

Quand on voit que l’équipe centrafricaine n’était pas au dessus de la nôtre, on n’a que des regrets. A mes yeux, la qualification est un impératif. Pour ce faire, nous ferons notre travail et mobiliserons les moyens pour une préparation optimale. Nous avons un mois pour trouver la solution à notre qualification. On attend des joueurs qui seront là pour le match retour. Je pense notamment à Dagano qui était blessé, à Wilfried Sanou qui viendra apporter un peu de vivacité. Probablement, nous pourrons aussi compter sur Aristide Bancé.

Paul Put (Entraîneur des Etalons) :

Nous n’avons plus que le match retour à Ouagadougou pour nous qualifier

Il n’y a plus deux solutions mais une seule : gagner. Nous avons raté des occasions nettes de but et nous avons donné la confiance aux Centrafricains en encaissant ce but. Je n’ai pas peur pour le retour à Ouagadougou, même si ce soir, nous avons eu affaire à une bonne équipe pleine d’engagement et d’agressivité.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

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