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Sidwaya N° 7346 du 31/1/2013

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Ouagadougou international dance festival 2013 : Un pari réussi par Irène Tassembédo
Publié le vendredi 1 fevrier 2013   |  Sidwaya




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La première édition de Ouagadougou international dance festival (OIDF) a connu son apothéose, le samedi 26 janvier 2013 avec les spectacles de clôture. Les festivaliers ont ensuite convergé au maquis de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation sportive (INJESPS) pour savourer les derniers instants de retrouvailles avec les artistes-musiciens français et guinéen, Jean Philippe Rykiel et Mori Djéli Kouyaté.

De par son caractère multiculturel, son souci de faire vivre les patrimoines africains et de s’inscrire dans le présent et le futur, Ouagadougou international dance festival dont le spectacle d’ouverture a eu lieu le samedi 19 janvier 2013, entend marquer un retour sur scène, la dance d’expression plurielle. Pendant une semaine, l’OIDF de la chorégraphe Irène Tassembédo a été un lieu d’initiation pour les spectateurs, les artistes chorégraphes et les danseurs au profit desquels ont été organisés des moments d’échanges avec les artistes, des stages, des workshops-conférences, des lectures-démonstrations, des projections de film, des expositions de costumes et d’instuments de musique. Selon l’intitiatrice du projet, la manifestation a également permis de dynamiser la circulation de la création en constituant un nouvel espace de diffusion qui devra à terme contribuer à l’essor de créations africaines sur les scènes mondiales. L’OIDF-2013 a été aussi un cadre idéal pour nouer des contacts de partenariat entre les acteurs du développement culturel en Afrique et dans les autres continents et va permettre de développer d’autres axes supplémentaires de coopération culturelle et artistique. Cette première édition, selon le parrain, Ernest Noorman, ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso, a suscité un certain engouement auprès du public ouagalais et lui a permis de se détendre pendant un certain moment. "Je voudrais vous assurer que ce festival qui n’est qu’à ses débuts aura le mérite d’être inscrit sur la liste des évènements culturels et sportifs de grande envergure tels le FESPACO, le SIAO, les Nuits atypiques de Koudougou (NAK), le Tour cycliste du Faso, etc.", a souhaité le diplomate.

Une initiative saluée par le parrain

Il s’est réjoui de la participation remarquable des compagnies de danse d’Europe, d’Amerique, d’Afrique et des Antilles à cette première édition avant de "tirer son chapeau" à Irène et à son équipe pour cette tâche qualifiée d’immense. "Je vais m’engager pour assurer la participation de danseurs des Pays-Bas aux prochaines éditions", a promis le diplomate néerlandais. Après le parrain, la compagnie des jeunes danseurs de l’artiste-comédien-conteur Kientéga Pingdéwindé Gérard connu sous le sobriquet de KPG, ont investi le podium pour un spectacle de danse acrobatique intitulée "Eyo Koun Ya (voyage à travers les rythmes et sonorités africains)", une chorégraphie de 30 mn de Koffi Serge, mise en scène par KPG. Ces jeunes danseurs acrobates sont formés au centre socioculturel "Koombi", une initiative du comédien-conteur. Le deuxième spectacle de la soirée a été présenté par le chorégraphe et interprète burkinabè Ibrahim Zongo, intitulé "A bout de souffle", une mise en scène de 15 mn qui compare la vie à une course infernale où il faut courir toujours sans jamais s’arrêter, sans jamais trouver la lumière de l’horizon, se perdre sans jamais se retrouver, courir encore et encore. "Les chocos", un groupe de ravissantes jeunes danseuses encadrées par la chorégraphe burkinabè, Ida Faho, également ancienne élève de Irène Tassembédo, ont ensuite fait leur apparition sur scène. Comme des "déchaînées", elles ont su captiver toute l’attention et tous les regards du public et décrocher dans la salle des cris de "youyou" et des tonnerres d’applaudissements. Monté par Ida, ce spectacle riche en couleur, en lumière, en rythmes et démonstrations, est tiré du coupé-décalé associé au tempo et à la rythmique afro. Avec ses danseuses talentueuses, la chorégraphe a voulu imprimer une nouvelle dimension à cette danse urbaine en lui ajoutant une dose de techniques minutieusement exécutée et quelques ingrédients de danse contemporaine. La brillante prestation du groupe "Kaba-ko" de Moussa Héma, composé de balafonistes et de percussionnistes virtuoses, a été le bouquet final de cette dernière soirée de spectacle. Les festivaliers se sont retrouvés par la suite au maquis de l’INJESPS pour clôturer en beauté cette première édition avec le concert en duo des artistes-musiciens français et guinéen, Rykiel et Djeli Kouyaté, invités pour la circonstance.

Privat OUEDRAOGO

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