Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a bénéficié d’un appui de 1,16 milliards de francs CFA de la part de partenaires techniques et financiers, en vue de la mise en œuvre de son nouveau plan stratégique 2013-2016, a-t-on appris jeudi auprès des responsables du réseau.
Ce financement qui couvre 56% du budget prévisionnel dudit plan stratégique est l`œuvre du Danemark, de la Coopération Suisse, du Fonds suédois, de la Coopération allemande et de la France.
‘`L`appui vise à contribuer à faire reculer de manière significative la corruption au Burkina Faso``, selon Blaise Sondo, secrétaire exécutif du REN-LAC, qui explique que ‘`malgré les efforts, la corruption reste très endémique par rapport aux indices internationaux``.
Le nouveau plan stratégique vise le renforcement de l`efficacité de l`action du réseau, l`éveil des consciences, la condamnation et le refus citoyen de la corruption, la lutte anti-corruption dans les administrations publiques et parapubliques.
Le Ren-Lac organise depuis quelques années les Journées nationales de refus de la corruption (JNRC), en partenariat avec l`Autorité supérieure de contrôle de l`Etat(ASCE) et le PNUD, en vue de développer une synergie d`actions des acteurs impliqués pour venir à bout du phénomène.
Le Réseau envisage de publier un mémorandum portant sur la nécessité de faire adopter une loi spécifique anti-corruption au Gouvernement.
Le Burkina Faso est classé 83e sur 176 pays sur l`Indice de perception de la corruption en 2012, selon l`ONG) Transparency international dans son rapport annuel sur la corruption dans le monde.
L`ASCE a d`ailleurs initié en fin 2012, les Assises nationales sur la corruption sous le thème, ‘`Lutte contre la corruption au Burkina Faso : quelles actions fortes et concrètes pour des avancées décisives``.
