Le souci de garantir à sa clientèle un transport aérien efficace, régulier et sûr, a améné la compagnie aérienne ASKY à augmenter sa flotte de 3 nouveaux avions. Ces appareils de types Q400 NEXTGEN ont officiellement fait leur vol inaugural, le vendredi 25 janvier 2013, à la Base transport de Lomé(Togo), en présence du ministre togolais des Transports, Dammipi Noupokou ainsi que de nombreux clients et partenaires de la compagnie panafricaine.
C’est en janvier 2010, que ASKY a lancé officiellement ses activités aéronautiques, avec pour challenge, être une compagnie panafricaine et surtout faire redécouvrir le ciel africain. Après trois ans d’exercice, la compagnie a marqué un arrêt pour se regarder dans le rétroviseur, à travers la célébration de son 3e anniversaire. Comme bilan, ASKY peut se réjouir d’avoir permis un véritable courant d’échanges entre des pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est. Cependant, elle regrette, quelques « irrégularités d’exploitations » survenues en fin 2012 et ayant malheureusement occasionné des désagréments à la clientèle. C’est pour enlever cette épine du pied du « premier opérateur de réseau de l’Afrique », que ses promoteurs ont opté, en dépit d’un contexte économique assez difficile, d’acquérir 3 nouveaux avions de type Q400 NEXTGEN. Selon le directeur général de ASKY, Awel Busera, « nous ambitionnons en sus de faire redécouvrir le ciel africain, offrir encore plus de confort à notre clientèle devenue nombreuse ». « Ces gros oiseaux », purs produits du constructeur aéronautique Bombardier, sont à ce qu’on dit, de dernières générations et munis d’une haute technologie. En outre, ils offrent un équilibre parfait entre le confort des passagers et les caractéristiques économiques d’exploitation, ainsi qu’une empreinte environnementale réduite pour la compagnie. D’autre part, ces avions turbopropulsés sont spacieux, silencieux avec une vitesse de croisière de 700 Km/h, et possédant la nouvelle cabine de configuration biclasse avec sept fauteuils de classe affaires et 60 autres de classe économique. Les avions de type Q400 sont enfin pourvus de deux toilettes ainsi qu’un office équipé pour servir des repas chauds et froids. C’est fort de ces commodités que le Président du conseil d’administration (PCA) de ASKY, Gervais Koffi Djondo a affirmé que « tous les passagers voyageant sur le réseau ASKY auront une expérience passager confortable et équivalente aux jets de plus grande capacité ». Le PCA a également exprimé la gratitude de la société à l’endroit des autorités togolaises, leur partenaire « stratégique », Ethiopian Airlines, ainsi que tous ceux qui ont cru au projet ASKY.
La main tendue de ASKY
Loin de rougir pour la naissance d’autres compagnies comme Air CEMAC et Air Côte d’Ivoire, M. Djondo s’en réjoui car « nous restons convaincus que pour exister et faire face à la concurrence dans un monde globalisé, les compagnies aériennes africaines doivent conjuguer leurs moyens en coordonnant leur réseau, leurs programmes et horaires », a-t-il justifié. Aussi, en plus de la mutualisation de leurs moyens, le PCA de ASKY estime que les compagnies aériennes africaines ont besoin d’être soutenues par « les aéroports, les administrations publiques, les autorités chargées de la réglementation, la CEDEAO et l’UEMOA » pour que chute le coût des billets, encore au-dessus du pouvoir d’achat des Africains. Prenant la parole, le ministre togolais des Transports, Dammipi Noupokou, a reconnu les performances atteintes par ASKY en 3 ans d’activités et a rassuré la compagnie panafricaine que le gouvernement du Togo jouera sa partition, à travers un vaste chantier aéroportuaire dont les travaux ont du reste été lancés. A ce jour, grâce à un personnel fort de 300 personnes provenant de 25 nations, ASKY dessert 22 destinations avec plus de 200 vols par semaine. A l’avenir, et d’après M. Djondo, « nous allons nous engager dans la formation de nos propres pilotes et commandants de bord ».
C’est par une parade des appareils nouvellement acquis que la cérémonie a pris fin, avec un cocktail digne d’une compagnie communautaire et panafricaine.
Konwoman Rufin PARE, de retour de Lomé/ Togo
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