L’Association des chirurgiens-dentistes du Burkina, a organisé le vendredi 20 mars 2015, une journée de sensibilisation sur la santé bucco-dentaire au Lycée Philippe Zinda Kaboré à Ouagadougou.
Les maladies bucco-dentaires se classent parmi celles chroniques les plus courantes au Burkina Faso. Pour contrecarrer le phénomène, l’association des Chirurgiens-dentistes du Burkina a mis à profit, la commémoration de la Journée mondiale de santé bucco-dentaire, pour organiser le 20 mars 2015, des activités de sensibilisation sur la santé bucco-dentaire. Sur le thème « Un sourire pour la vie », la cérémonie officielle commémorative s’est tenue sur le plateau omnisport du Lycée philippe Zinda Kaboré. Selon la présidente de l’Association des Chirurgiens-dentistes du Burkina, Dr Jocelyne Valérie Garé/ Kopiho, la santé bucco-dentaire est indissociable de la santé générale et la célébration du 20-Mars, est l’expression de la volonté des autorités, de faire ce secteur de la santé un domaine prioritaire.
Quant au choix du « Zinda » pour abriter l’évènement, il n’est pas un fait du hasard selon la chirurgienne. « L’école est le lieu par excellence de la communication pour le changement de comportement au profit de nos enfants et nous n’avons pas voulu déroger à la règle. En plus le Lycée philippe Zinda Kaboré est un lieu organisé qui rassemble cette frange de la société», a expliqué Dr Garé. Les activités ont consisté à des sketches de sensibilisation sur la santé bucco-dentaire, présentés par le trio du groupe humoristique « génération 2000 », une séance de brossage collectif. Pour joindre l’utile à l’agréable, l’ACDB a également initié des jeux de questions-réponses permettant aux lycéens de gagner des lots.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la commémoration de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire a suscité un engouement particulier des scolaires. Jocelyne Valérie Garé n’a pas manqué d’évoquer quelques difficultés auxquelles son Association est confrontée. L’association regroupe 80 chirurgiens-dentistes qui doivent s’occuper de la santé d’une population de plus de 16 millions d’habitants. L’autre difficulté se situé au niveau de la mobilisation des fonds. Car nous sommes une jeune Association qui n’a pas de sponsors ce qui limite parfois notre intervention sur le terrain », a-t-elle regretté.Je saisie cette occasion pour saluer le dynamisme et l’engagement de la profession dentaire toute entičre pour ces initiatives en vue d’améliorer la santé et la qualité des soins bucco-dentaires dans notre pays », a précisé M. Néré. La journée mondiale de la santé bucco-dentaire, a-t-il ajouté, nous offre l’opportunité de rappeler que les maladies non transmissibles constituent un véritable problème de santé publique dans le monde et plus particulièrement dans les pays en développement du fait de la transition épidémiologique ainsi que du lourd fardeau que subit la population.
Le représentant du ministre a invité les professionnels de la santé bucco-dentaires et leurs partenaires à unir les efforts dans la prévention de la carie et autres maladies gingivales en vue d’aider les populations à avoir une bonne santé bucco-dentaire. Le chargé de mission du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Issa W. Gandema, s’est réjoui du choix du milieu scolaire comme cible privilégié pour cette sensibilisation à la santé bucco-dentaire.
Si cette association n’existait pas, a-t-il souligné, il aurait fallu la créer. Et M. Gandema de jouer le pasteur en louant l’association pour « cette leçon pédagogique qu’il a invité les élčves ŕ aller enseigner partout oů ils iront ». Car a-t-il justifié, il ne faut pas être malade de ce qu’on peut éviter.
Beyon Romain NEBIE