ZOODOACTU.La Coordination des élèves et étudiants burkinabè (CEEB) a repris le mouvement de protestation contre les sanctions prises à l’encontre d’une dizaine d’étudiants de l’Université de Koudougou. A cet effet, elle a déclenché une grève de 24 heures, le 30 janvier 2013, ponctuée de sit-in et d’assemblées générales dans toutes les universités publiques et les établissements secondaires du Burkina.
Après près d’un mois de silence, la Coordination des élèves et étudiants burkinabè (CEEB) a décidé de reprendre le flambeau de la lutte en observant, le mercredi 30 janvier 2013, une grève de 24 heures dans toutes les universités publiques et les différents établissements secondaires du Burkina. Selon un responsable syndical joint au téléphone par Zoodomail.com, l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) organisera le mouvement d’humeur dans les différentes universités publiques et l’Association des élèves et scolaires (AESO) s’occupera de l’organisation dans les différents collèges et lycées publics. Les étudiants et élèves, sous la houlette de la CEEB, exigent des autorités la levée des sanctions prises contre seize étudiants de l’Université de Koudougou (UK). A ces revendications s’ajoute une exigence de vérité et de justice sur la mort des élèves Yaya Sanou à Bobo-Dioulasso et Moumouni Kouraogo à Pouytenga.
Concernant les sanctions contre des étudiants de l’UK, on se rappelle qu’elles avaient été allégées entre temps après les interventions des autorités religieuses et coutumières. L’allègement a consisté à autoriser les étudiants sanctionnés à pouvoir s’inscrire dans les structures d’enseignement supérieur privé du Burkina. Un allègement qui a reçu une fin de non recevoir de la CEEB qui exige plutôt la levée pure et simple des sanctions. Les universités publiques, depuis le dernier trimestre de 2012, et les établissements secondaires du Burkina sont en mouvement pour protester contre les sanctions en question prises à l’encontre de seize étudiants de l’UK pour fait de violence et d’indiscipline sur le campus. Des sanctions qui, pour rappel, qui vont de l’invalidation de l’inscription à l’année académique 2011-2012 à des expulsions définitives de toutes les universités publiques et privées du Burkina.