Le Premier ministre burkinabè, Beyon Luc Adolphe Tiao, dans sa déclaration de politique générale prononcée ce mercredi face aux députés, a souligné que l’énergie est un bien vital et un facteur essentiel de développement pour le Burkina.
Pour le chef du gouvernement burkinabé, l`accès à l`électricité et à tous les services énergétiques modernes sous toutes ses formes, à un coût raisonnable, constitue, de ce fait, les principaux défis que le Gouvernement de son pays cherchera à relever.
« Le Gouvernement mettra tout son honneur à réaliser l`électrification de tous les chefs lieux de communes conformément à l`engagement de Son Excellence Monsieur le Président du Faso », a déclaré M. Tiao.
Il a précisé qu`en 2015, le gouvernement aura assuré l`électrification de plus de 500 localités à travers tout le pays. L`interconnexion avec les pays de la sous-région se poursuivra dans le but de renforcer les potentialités énergétiques du pays.
Le défi majeur auquel nous faisons face, a précisé Luc Adolphe Tiao, demeure le coût élevé de l`énergie qui grève le budget des ménages et constitue un véritable frein au développement industriel.
Selon lui, l`objectif est la diversification des sources de l`énergie. Et d`ajouter qu`une attention particulière sera portée à la poursuite de la mise en œuvre du programme spécial de promotion d`énergie solaire du Président du Faso.
Devant les députés, le chef du gouvernement a laissé entendre que « des avantages fiscaux seront accordés à tous ceux qui s`engagent à développer les énergies renouvelables ».
En ce qui concerne particulièrement le cas des hydrocarbures, Luc Adolphe Tiao a annoncé que le Gouvernement continuera à sensibiliser tous les acteurs sur les enjeux d`une maîtrise des prix et prendra des initiatives pour mieux amortir les chocs dus à la flambée continue des cours du baril de pétrole sur le marché international.
Cette première sortie du chef du gouvernement devant les parlementaires de la 5ème législature récemment installée, est conforme aux dispositions constitutionnelles du Burkina Faso.
Contrairement à sa première déclaration de politique générale faite le 20 octobre 2011 (5 mois après sa nomination), la présente est « suivie de débats et donne lieu à un vote », dispose l`article 63 de la Constitution.